Le millième et dernier article de dieuexiste.com
C'est avec la plus grande tristesse que j'annonce que ce millième article de dieuexiste.com en sera très probablement le dernier, en tout cas pour un bon moment. Ces quelques lignes seront les ultimes états d'âme d'un blogueur philosophe croyant revendicatif qui va progressivement se transformer en adulte vieillissant et désabusé : ce post est un fait une charnière, un point d'équilibre. En passant de l'autre côté, je sais que je bascule vers la déchéance physique, la crise, la guerre mondiale, la souffrance... bref la mort, quoi.
MILLE articles quand même... C'est à la fois peu et beaucoup.
C'est peu au regard de la qualité plus que médiocre de certaines de mes publications, surtout celles d'avant 2009. Mais c'est beaucoup quand il s'agit de réflexions comme celle-ci ou celle-là (les meilleurs articles de dieuexiste.com ici). Oui j'ose le dire, je trouve que parfois je me suis appliqué.
1000 articles, mon objectif est atteint. Enfin...
Je tiens à remercier Overblog pour sa plate-forme, Wikipédia pour tout son talent ainsi que Futura-Sciences pour ses actualités. Je salue également les sites sur Nostradamus, sur les prophéties, bibliques ou pas, et toutes les sortes d'élucubrations plus ou moins délirantes que j'ai consultées, comme celles de Rav Ron Chaya : on en jette beaucoup, mais on en garde un peu... Parfois.
Je ne souhaite pas vraiment remercier l'humanité dans son ensemble : globalement, il y a plus de menteurs débiles que de gens intelligents. En effet, je me dois d'être pitoyablement désolé de constater que l'évidente insuffisance du corps n'a pas été accepté par une majorité d'internautes. J'ai pourtant tout fait pour convaincre le surfeur de passage, allant même jusqu'à proposer 3000 Euros, ce qui est à la fois peu et beaucoup...
J'ai souvent eu l'impression d'être le savant incompris, ayant des idées trop géniales pour son époque, et qui n'a d'autre solution que de se faire insulter à longueur d’année par des gens qui ne savent même pas faire la différence entre la sensation douloureuse et l'absence de sensation douloureuse. Excédé par cette profonde injustice, par ce sentiment fort désagréable de ne discuter qu'avec des chimpanzés psychopathes ou psychopatho-trisomiques comme cet abruti de stoufD, je prends ma retraite.
J'avoue être traumatisé, choqué, par l'hallucinante bêtise des gens, qu'ils aient fait des études ou pas. Ce qui, soit dit en passant, est grave !
8 ans à défendre l’insuffisance du corps depuis le premier article, en mars 2006 ; des milliers d’intervenants qui m’ont aidé à affiner mon propos, mais qui ne m’ont jamais fait douter de l’évidence des évidences. Non, non, 60 000 fois non, le corps ne suffit pas, les forces surnaturelles existent, j’en suis plus que jamais convaincu.
Je suis même profondément certain qu’il s’agit de la démonstration la plus simple et la plus inattaquable du monde. Mais hélas, pour le comprendre, il faudrait que les gens daignent répondre honnêtement aux petites questions que je pose. On en est encore bien loin...
En fait, si je devais résumer 8 ans de dieuexiste.com, je le ferais par ce petit dialogue symptomatique de ce que l’on peut trouver partout en parcourant les dizaines de milliers de commentaires auxquels j’ai eu la politesse de répondre :
Miteny, d’une petite voix humble et à peine audible : « Euh... Pardon... Euh... Ressentir une vive douleur ou n'en ressentir aucune c'est quand même bien différent... Non ? Pardon. Euh... Pardon d'exister. Euh... Pardon de parler. »
Réponse de l’internaute lambda : « FERME-LA, CONNARD !! Saloperie de facho. Tu racontes que des conneries. T’es un fou ! Un cinglé de premier classe qu’il faut éliminer. On va t’apprendre à essayer de réfléchir. Buttez-le !! Pendez-le avec ses tripes !! »
Hé oui... La plupart des gens sont persuadés d'avoir un argument percutant et décisif dès qu’ils ouvrent la bouche alors que généralement ils ne traitent même le sujet de ma démonstration. Ils me répondent n'importe quoi et vont jusqu'à me menacer physiquement parce que je n'accepte pas leur immonde charabia. Tout simplement incroyable quand on ne l'a pas vécu soi-même. C’est le monde absurdissime dans lequel je vis.
Je ne vous étonnerai donc guère si je vous avoue être pessimiste pour notre avenir commun. D’autant que la bêtise humaine, que je n’ai donc que trop palpé sur ce blog, n’est que le facteur aggravant d’une situation peu ragoûtante : prenez une planète devenue trop petite dont toutes les ressources naturelles s'épuisent, une surpopulation étouffante, des gens surarmés dont la connerie n’a d’égale que la folie, des nations nucléarisées qui se détestent...
Secouez bien, et vous obtenez... Un beau merdier.
Or cette bêtise humaine placée dans un contexte adapté peut atteindre d’hallucinants sommets : l’immense sacrifice humain au dieu Nation d’il y a juste cent ans en est un parfait exemple. Serions-nous capables de recommencer en 2014 ? Bien sûr.. Surtout quand tout va mal...
Crises géopolitiques, guerres, crise de l'eau, crise agricole, crise alimentaire, ouragans, sécheresses, canicules... Famines, massacres, génocides, prises d'otages.... Explosions puis hivers nucléaires, nuages radioactifs. Le colosse aux pieds d'argile qu'est l'arrogant Occident s'écroule tel un château de cartes soufflé par le vent du destin. Et avec lui, il emporte le monde entier. Plus le chaos avancera, plus de politiciens et de gourous à deux balles viendront expliquer quels génies ils sont et comment seuls eux peuvent apporter le ''changement''. Ils continueront à crier ''paix, paix !!'' alors qu'il n'y a jamais de paix. Rien n'a changé et rien ne changera, en tout cas pas en mieux. Vu la situation actuelle, il est inévitable que le chaos continue à s'agrandir. Et il en faudra du chaos pour arriver à quatre milliards de morts : oui, ce nombre affolant donne la mesure de l'ampleur de la catastrophe qui nous attend, selon beaucoup d'écologistes en tout cas. Même la NASA, oui la NASA, nous le prédit : notre civilisation est condamnée. C’est la première fois que l’imminence de la fin du monde est scientifiquement démontrée.
C'est du joli...
« Quand les hommes crieront ''Paix et sécurité !'', alors une ruine soudaine les surprendra, comme les douleurs de l'enfantement surprennent la femme enceinte, et ils n'échapperont point. »
Vous savez maintenant ce que le mot ''pessimiste'' signifie...
Alors que faire ? Que puis-je faire dans ce monde où la première des évidences est censurée, où il semble normal à tout le monde de foncer à toute berzingue dans un grand mur en béton armé ?
Pas grand-chose... Lorsque la seule attitude raisonnable et lucide sera le désespoir, la souffrance et la soumission à un avenir qui n'en est pas un, lorsque la tristesse, la solitude, la peur et le chacun pour soi constitueront davantage notre pain quotidien que la confiture ou le Nutella, survivre sera un exploit, ne pas se suicider une prouesse artistique... Mais j'ai quand même choisi de relever le défi pour les années qui viennent : je vais essayer de tenir le coup.
Ce sera si dur que cela nécessitera indéniablement toute mon énergie. Je ne pourrai plus perdre du temps à répondre à tous ces escrocs qui font semblant de ne rien comprendre à l’évidence des évidences. De toute façon, ce n’est pas là une stratégie bien rentable...
Le sage disait : « si quelqu'un t'a offensé, ne cherche pas à te venger. Assieds-toi au bord de la rivière et bientôt tu verras passer son cadavre ».
Je vais donc m’arrêter, m’asseoir, et attendre au bord de la rivière de l'histoire...
Il me faudra baisser la tête et accepter stoïquement les privations, les humiliations et la bêtise des gens qui a la fâcheuse tendance à chaque jour battre des records. Tout est envisageable, tout est possible, même la pire des dictatures. Alors on me torturera pour avoir fait la différence douleur/pas douleur... Ce qui est un comble.
Et si, Ô miracle, je survis jusqu’en mars 2028, alors j’espère pouvoir écrire de nouveau ici quelques menus articles. J’imagine alors que le plus urgent, si j’ose dire, sera de faire le bilan géopolitique et environnemental de notre humble civilisation. Où en serons-nous ? La troisième guerre mondiale aura-t-elle commencé ? La glace de l’Arctique aura-t-elle définitivement fondue ? Quelle sera le taux de dioxyde de carbone ? Que sera devenue l'Europe ? Le chaos sera-t-il généralisé ?
Je l’ai déjà dit mais je le répète, à mon avis, en 2028, on saura pourquoi notre époque mérite le nom d’Armageddon. Car oui, nous serons en plein cul-de-sac, bien encastrés dans le mur en béton de notre suffisance... Je le crois. Nous aurons également fait des progrès dans nombre de domaines : l'accélération du nombre de découvertes et d'innovations est phénoménale en ce début de troisième millénaire. Mais cela ne suffira pas à nous redonner espoir, je le crains.
D’autant que je ne pense pas que sera venu LE jour tant attendu, celui qui sera l'équivalent du jugement dernier et qui, je pense, sera celui du dévoilement de l'esprit de Dieu. On verra bien.... Mais quel que soit notre avenir, on peut dire une chose : notre époque est passionnante. Oui, nous allons vivre des moments historiques d’une grande intensité, en bien et en mal. On pourra dire : « j’y étais ». C’est déjà quelque chose. En attendant ces temps décisifs, je vais essayer de continuer à défendre l’insuffisance du corps, en trouvant des sponsors pour augmenter la récompense du pari, en envoyant des messages par-ci par-là sur les réseaux sociaux, et pourquoi pas en faisant quelques vidéos d’explication.
sniff...
Je meurs un peu en arrêtant d’alimenter ce blog. Pourtant il le faut,parce que j’ai mieux à faire, comme je l’expliquais un peu plus haut. Et si jamais je reviens en 2028, le titre du premier article sera probablement Je vous l’avais bien dit. Ou alors Je vous l’avais bien dit, bande de cons. À voir...
J'aimerais illustrer l’ambiance morose de ce dernier article par une petite vidéo de circonstance : profitez-en pour méditer, vous remettre en question, ou vous recueillir...
Vous pouvez aussi pleurer, hurler de douleur, vous rouler parterre de désespoir... Ah... C'est trop triste.