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Épilogue.

Publié le par Miteny

Épisode 15 de la saga dieuexiste.com... (L'épisode précédent est ici).

Tout le monde s'était regroupé dans la Yechiva, même Hélène qui, au regard des circonstances, avait été autorisée à entrer dans le bâtiment. Elle n'était guère rassurée au milieu de tous ces hommes qui regardaient son joli visage et ses cheveux d'une blondeur peu banale avec une insistance qu'ils avaient bien du mal à dissimuler. Le problème était qu'Hélène n'arborait pas la tenue ''tsniout'' de rigueur chez les juifs orthodoxes. Non seulement elle portait une sorte de short qui laissait aux mâles la possibilité de voir ses belles jambes, mais son décolleté était bien trop provoquant pour ces gens. Un enseignant lui proposa un voile et une sorte de vêtement noir à manches noires, qu'elle accepta.

Devant le terrible événement qui venait de se produire à la surprise générale, Rav Ron Chaya avait décidé de prendre les choses en mains. Il avait demandé à tout le monde de patienter en salle d'études et d'attendre ses ordres dont le premier était de ne surtout pas utiliser les téléphones portables. Tout le monde s'exécuta même si personne ne comprenait vraiment cette injonction. Le Rav ordonna également de calfeutrer les fenêtres avec des vêtements. Ce qui ne sert strictement à rien contre les radiations.

Pendant que quelques-uns s'activaient, les autres, investis d'une intense ferveur religieuse, priaient dans tous les coins. Certains discutaient, se posaient des questions sur les dégâts occasionnés, sur les éventuelles retombées radioactives ou se demandaient s'il ne fallait pas aller se cacher dans les caves ou dans des abris atomiques. Malgré leurs doutes, ils obéissaient aux prérogatives du chef qui lui s'occupait d'obtenir des informations. Il faut dire que la situation était exceptionnelle. Une bombe thermonucléaire venait d'exploser dans la banlieue de Tel Aviv et le pays était profondément choqué. Rien n'avait été prévu, rien n'avait été anticipé. Glandon, qui ne savait pas prier, Mitney et Helena, ne faisaient rien. Ils étaient assis autour d'une table, silencieux. S'y trouvait le tableau que Glandon avait couché par écrit et qui résumait l'intégralité des calculs que l'on pouvait raisonnablement faire à partir des prophéties de Daniel. Machinalement, Mitney s'en saisit, ne serait-ce que pour avoir quelque chose à lire.

Pendant qu'Hélène regardait tout autour d'elle, stupéfaite par le spectacle, Mitney fixait sa feuille, les yeux hagards. Le professeur de Princeton se mit à fouiller ses poches, puis son sac. Il retrouva tout ce qu'il avait accumulé depuis le début de l'aventure, y compris les documents qu'ils avaient dérobé il y a quelques jours à celui qui se faisait appeler Mahdi Mountadhar mais dont le surnom idéal était plutôt Iznogoud. Garder secret le contenu de ces parchemins était désormais beaucoup moins important. Le monde avait basculé dans une troisième guerre mondiale qui s'annonçait pire que la seconde. Alors il les sortit, pour les lire, les étudier, les montrer. Mitney se montra intéressé :

« Que sont ces documents ? Ce sont eux qui nous ont valu tous nos problèmes et cet exil sur cette terre de fous ? J'ai le droit de les voir. J'ai l'impression d'avoir sacrifié ma vie pour eux, alors montre-les-moi... Je veux tout savoir, parce que maintenant, plus ça va, plus toute cette histoire me paraît louche. Un américain à l'accent marseillais, j'aurais dû me méfier dès le début...(...)... Et puis, tu es juif ou chrétien ? Non, parce que là j'ai le sentiment qu'une fois encore tu te fous de moi.

- Mais non, mon petit Mitney... Mais non... C'est juste qu'en fait je suis américain. Et comme tous les américains, je suis issu d'un mélange : à la fois irlandais et allemand, à la fois juif et chrétien. Bah oui... Ma mère est d'origine juive, alors je suis un peu juif aussi. Et pour le reste... zut à la fin !! Je t'ai déjà expliqué que j'ai grandi en Provence.

- Ouais... Bof... Et ces documents, alors ? Montre-les-nous. Et puis explique-les-nous aussi, parce qu'on n'est pas obligé de tout comprendre.

- OK... De toute façon, au point où on en est, plus rien n'a vraiment d'importance... »

L'américain fit une petite présentation des documents en sa possession. Mitney écouta religieusement. Tout à coup, après plusieurs minutes de réflexion intensive, il se leva brutalement en criant.

« Bon sang, mais c'est bien sûr !! Tout est là. La solution est là ! J'ai compris, j'ai tout compris !!

- Mais de quoi tu parles Mitney ? Qu'est ce que tu as compris ?

- Mais tout ! Tout ! … Enfin je crois. Je suis pratiquement sûr même. Je ne peux encore rien dire pour l'instant, vous ne me croiriez pas. »

Les autres se demandèrent quelle mouche piquait le pauvre Mitney et pourquoi il se tenait ainsi la tête entre les mains. Helena s'approcha pour tenter de voir ce qui clochait mais lorsqu'elle le toucha, il se leva brusquement puis la regarda très bizarrement. Ensuite il regarda Glandon puis demanda où se trouvait les toilettes. On lui indiqua l'endroit. Mais alors qu'il se dirigeait vers elles, il partit tout à coup à toute vitesse, sortit dans la rue et s'enfuit en courant : tous les autres restèrent interloqués. Glandon, qui a l'habitude de réagir rapidement, s'empressa de quérir un véhicule. Mais le temps de trouver une voiture ou une moto, de monter dedans, de démarrer, Mitney était déjà loin. Il avait tout simplement disparu, laissant Helena dans le désarroi le plus total. Mais au lieu de se mettre à pleurer, la jeune fille sortit, trouva un téléphone, appela brièvement quelqu'un puis se mit à poireauter dans la rue. Calmement et sans montrer la moindre trace d'émotion.

Décidément, il se passait bien d'étranges choses... FIN.

 

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Voilà, c'est fini. Alors bien sûr, il y a une suite, elle est plus ou moins prête et je peux vous dire que le scénario est tout simplement exceptionnel ! Mais vous ne la lirez pas sur ce blog, puisque la saga est terminée. C'est triste, mais c'est comme ça. Sachez que l'adaptation cinématographique de l'histoire dans son entier, une coproduction franco-belge, est elle aussi déjà plus ou moins prête. Son titre est Le corps ne suffit pas, encore une fois. Pour un thriller, ce n'est pas forcément inadapté : il y a bien un James Bond intitulé Le monde ne suffit pas... Camembert, alors. Fermez-la.... À tout jamais.

Quelques privilégiés ont pu la voir, en avant-première. Voici leurs impressions :

« Dieudonné en Iznogoud est très bon. J'ai beaucoup apprécié et j'ai beaucoup ri. » Mokhtar Belmokhtar.

 

« Je ne vous cache pas que j'ai ressenti un malaise en voyant le héros du film porter régulièrement une soi-disant écharpe à l'aspect très oriental, il faut bien le dire. Et aussi en remarquant que souvent, comme par hasard, il oubliait de se raser sous prétexte ''qu'il n'aurait pas le temps''. Oui, j'ai ressenti un malaise...Une gêne. ». Marine Le Pen.

 

« Je crois que c'est important... » Zinédine Zidane.

 

« Avant, je croyais que le corps suffisait. Mais ça, c'était avant... » Alain Delon.

 

« José Garcia pour incarner notre seigneur Jésus-Christ... Mais on se fout de la gueule de qui !!! Je suis consternée et outrée. J'appelle tous les vrais catholiques à une grande manifestation dimanche... Après la messe. À bas François Hollande et le mariage pour tous !! ». Christine Boutin.

 

« Il n'y aurait pas un lien de parenté entre Miteny et Mitney ? » Zahia Dehar.

 

« J'étais très motivé pour ce film. Vous comprenez, être dans le même lit que Marine Vacth... » Un ancien blogueur raté devenu acteur.

 

« Les reconstitutions historiques sont bien, mais... Djamel Debbouzze en Mahomet, ça, c'est une authentique caricature du Saint Prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui). Je lancerais bien une fatwa sur la tête de ce mécréant. Allaaaaaah Akbar… Achhadou An Lâ ilah Illa Allaaaaaah.... Allaaaaaaaah Akbar. » Ben Laden... Ou un copain à lui.

 

« C'est clair, il y a quelqu'un dans ce film qui mérite bien davantage que moi de porter mon nom.... et de gagner le ballon d'or. » Lionel Messi.

 

« Je suis impressionné par le personnage d'Hélène Zalman. Cette jeune fille a l'air innocente. Mais alors quand elle se dévoile mes aïeux !! Le fait qu’elle vienne de Vilnius ne pouvait être un hasard : j’aurais dû me douter de quelque chose... J'en ai peut-être trop dit là, non ? Déjà le nom de famille je n'aurais pas du, c'est ça ? » Angelina Jolie, bavarde.

 

« Allo ?! Non mais allo quoi ?! T'es le messie et tu sais pas marcher sur l'eau ?? Non mais allo !! C'est comme si je te disais : t'es Dieu et t'es coincé parce qu’il n'y a plus de taxi... Non mais allo quoi ! » Nabilla.

 

« The man who plays Mitney is so cute. He's single ? » Keira Knightley.

 

« David Beckham en Alexandre le grand !! Non mais franchement, jusqu'où ira la surenchère médiatique !? Notre monde est bel et bien entre les mains d'un libéralisme gauchiste écœurant et pervers. » Éric Zemmour.

 

« Suite à mon intervention auprès de la production, Bachar El Assad, grand amateur de théâtre, a pu, sous les traits de Soliman le magnifique, faire une brève apparition dans cette superproduction française. Cela lui a plu et l'a sans doute calmé : ainsi les massacres en Syrie vont se faire moins virulents, au moins pendant quelque temps... Tout ça grâce à moi... Hii-iiii... » François Hollande, président de la République française. Tata-tata-ta-ta-ta-taaaa-tata-tata-tata-taaa-tatata...

 

« Omar Sy en intégriste juif ? Pourquoi pas... C'est une idée. » Un cinéphile anonyme.

 

« Depardieu en Nabuchodonosor... Génial ! Fantastique ! Grandiose ! Ça c'est du casting. Drôlement bien choisi. D'autant qu'il s'en est enfilé trois pendant le tournage... Trois nabuchodonosors de champagne. Faut le faire quand même. Un vrai seigneur. » Jean-Paul Belmondo jeune.

 

« Ce que l'on voit bien avec ce film, c'est que le monde se partage en deux : le pôle juif et le pôle antisémite. » Rav Ron Chaya, religieusement orienté.

 

« Le monde se divise en deux catégories : ceux qui font partie du peuple élu, et ceux qui sont antisémites. » Version yankee.

 

« Kheeeuhhh... Tchiii... La force était avec Mitney... Kheeeuhhh... Tchiii... Kheeeuhhh... Tchiii... ». Dark Vador.

 

« Beuhaaaaaar.... Not enough blood. But I liked when Worthington broke heads of bougnoul people...beuhaaaaaar !! » Commandant Sylvestre.

 

« À un moment dans le film, alors qu'il était en arrière plan, j'ai vu Dieudonné glisser une quenelle, ce geste de haine pure, ce salut nazi antisémite strictement interdit ! C'est inadmissible... Il y a des têtes qui vont tomber : moi et mon collègue, on vous le promet. » Manuel Valls et Jean-François Copé, Dupont et Pondu. À moins que ce ne soit Ducon et Condu, je ne me souviens plus très bien, c’est vieux tout ça...

 

« Bon... Euh... L'importan cé ke kan geai pri du plaisir... é j'voudré dir au faîte keuuu... bah les gens du film cé pa bien de s’disputer de Allah... paske l'islam cé de la pet... vouala... cé pacifix... rapor a ske chui musulman. » Franck Ribéry, génie du football mais pas de l’expression orale... Ou écrite.

 

« Доброе утро. J'ai aimé ce film car j'aime beaucoup les champignons. J'adore les champignons... Nucléaires. » Vladimir P.

 

« Inevitable... What else ? » Hommage à la grande qualité du film de la part de Brad Pitt et George Clooney. Merci à eux.

 

« Inviter le docteur House en guest star pour faire François premier le roi, j'ai trouvé ça sympa. Qu'on ne me confonde pas avec ce mécréant, c'est tout ce que je demande. » François premier, videur de boîte de nuit et accessoirement dernier pape de l'histoire de l'humanité.

 

« Je suis affligé de constater qu'il y a encore des producteurs pour faire travailler l'infâme terroriste nazi antisémite Dieudonné Blabla. Pourtant je l'ai répété et répété... Shoananas, plus jamais ça ! Plus JAMAIS !! » Bernard-Henri Lévi.

 

« Ce film est tout simplement dégueulasse. Oui, dégueulasse. C’est une manipulation au service de la bondieuserie capitaliste pour asservir le prolétariat et enrichir la bourgeoisie. Vous voulez le fond de ma pensée ? Ce qu'il nous faudrait maintenant, c'est un nouveau Staline, un homme qui saurait faire le ménage, qui saurait se débarrasser proprement des grenouilles de bénitier écœurantes du genre de ce Mitney. Quel nom débile d’ailleurs ! » Jean-Luc M., abruti partisan d'une révolution à la con.

 

« Rigolo la petite apparition du schtroumpf à lunettes... Rigolo et inattendu.... […] ... Quoi ? Comment ?? Vous me dites qu'il y n'y avait pas de schtroumpfs dans le film ? Ah bon ? ». Jacques Chirac, plus anosognosique qu’anosognostique (blague complètement nulle, je le reconnais).

 

Voilà... Comme vous le voyez, j’essaie l’humour maintenant, avec plus ou moins de bonheur visiblement. J’essaie tout et n’importe quoi en fait... C’est ce que tu fais quand la censure te désespère. La censure, la haine, la bêtise.... Tant pis. De toute façon, la saga est finie. Voilà, c’est fini, voilà, c’est fini.... Sniff.

Publié dans Le roman de DANIEL

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Dieu, le monde, et l'homme.

Publié le par Miteny

Il faut que j'en sache plus sur Dieu : c'est quand même mon boulot sur ce blog. En outre, c'est une question vraiment intéressante. Voilà pourquoi je me permets, une fois de plus, grâce à ce nouvel article, de proposer quelques hypothèses transcendantes à décorner les bœufs. Tant pis si parfois je me trompe : avant de trouver, il faut chercher. Bon... L'année dernière en décembre, dans l'article Être cause de soi, j'écrivais : « On pourrait penser que d'un point de vue extérieur, celui que Dieu est censé adopter, toutes les consciences humaines se valent et que le plus important est le destin de la communauté humaine dans son ensemble. Apparemment non, donc... Ou en tout cas, pas exactement, car leurs deux sorts, celui de l'humanité et celui de l'incarnation, restent intimement liés. »

Il faut que je développe ce point plutôt obscur. C'est clair, il faut que je développe, ne serait-ce que parce que le sujet est passionnant. Revenons d'abord sur le nom de Dieu, lequel reflète sa ''personnalité'' si je puis dire.

I. Je me révélerai être.

Dieu, Dieu.... Qui c'est ce type finalement ?? On ne sait pas grand-chose sur lui à part qu'il est Tout-Puissant.... Dans l'article Être cause de soi, j'ai expliqué que sa principale caractéristique était d'être cause de lui-même et qu'elle se manifestait par une capacité particulière : celui de pouvoir engendrer le langage, le Verbe. Car le Verbe permet de décider de la complexité de sa nature. Je ne vais pas revenir là-dessus mais l'univers est un langage, comme le serait un programme informatique. Avec son ''pouvoir'', Dieu a créé l'univers. Certes. Mais pourquoi ?

Parce qu'il ''veut'' se révéler ! Dieu possède en lui un potentiel immense, un potentiel sans doute infini, au regard de ce qui fait qu'il est Dieu, à savoir la cause de soi. Mais ce potentiel doit être révélé, vous comprendrez aisément pourquoi : il est bien plus intéressant d'être un génie du football que d'être potentiellement un génie du football.... Par exemple. Dieu n'est pas un type qui a son bureau dans les nuages et qui aurait fait le monde parce qu'il en avait marre de perdre aux échecs contre lui-même, ou ''par amour'' comme le disent certains religieux aussi niais que stupides. Ça ne veut rien dire du tout. C'est ridicule. En fait, cela va même plus loin : quand on analyse le pourquoi de la nécessité de l'existence d'une entité cause d'elle-même, on ne trouve pas que cette entité ait forcément une conscience au départ. Et pour cause !! Jusqu'à preuve du contraire, pour avoir une conscience, il faut un corps matériel : le corps ne suffit pas, mais il est nécessaire. Et oui !! Mais Dieu veut se révéler : c'est son objectif en quelque sorte. Autrement dit, il veut savoir qui il est. Pour cela il lui faut acquérir l'outil qu'il n'a pas a priori, la conscience. Ainsi, ce que disent certains rabbins serait vrai : Dieu n'est pas en dehors du monde, comme un spectateur au cinéma le serait. Non, il est dans le film, au cœur de l’histoire, il est vraiment impliqué. Comme dirait l'autre, « le monde fut créé pour que Dieu puisse y trouver une demeure ». C'est dingue comme histoire !

Dingue, oui. Mais c'est ce que pensait Hegel. Dans son livre Leçons sur les preuves de l'existence de Dieu, que je lisais dans ma jeunesse à la place de Pif Gadget, il écrit : « ce n'est pas la raison humaine qui connaît Dieu, mais l'esprit de Dieu en l'homme ». L'esprit de Dieu !! C'est à dire sa conscience !! Bien sûr, avec cette expression, on pense aussitôt au christianisme. On a parfois accusé Hegel de se prendre pour Dieu, mais il ne faisait que reprendre un raisonnement vieux de 1800 ans exactement : celui du Christ. Jean, oui celui qui a écrit l'Apocalypse, le disciple que Jésus aimait, le dit bien dans son évangile : « AU COMMENCEMENT était le Verbe, et le Verbe était auprès de Dieu, et le Verbe était dieu. Il était au commencement auprès de Dieu. C’est par lui que tout est venu à l’existence, et rien de ce qui s’est fait ne s’est fait sans lui. »

Puis un peu plus loin, verset 14 : « Et la parole a été faite chair, et elle a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité ; et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme la gloire du Fils unique venu du Père. » La première citation se comprend : le Verbe est ce qui permet la création car le monde n'est rien d'autre qu'un langage, un programme. Je rappelle que l'on est en train de découvrir que le composant fondamental de la matière est la lettre, le mot... C'est à dire une convention de langage. Mais la deuxième citation va plus loin : le Verbe, ou plus exactement la capacité à produire un langage structuré, dont Dieu se sert pour créer le monde et qui est directement engendré par lui, s'est incarné dans un homme. Cela signifie, nous le verrons plus loin, que l'esprit de Dieu, c'est à dire sa conscience et sa compréhension du monde, c'est l'esprit de Jésus-Christ. Voilà bel et bien ce que dit Jean : on comprend pourquoi Jésus l'aimait...

Cette idée a été, comme souvent dans le christianisme, directement repris du judaïsme. J'en veux pour preuve la vidéo de l'article Le dessein de Dieu, où le rabbin explique que, selon la Torah, le nom véritable du Machiah, messie en hébreu, est « l'esprit de Dieu planant sur la surface des eaux ». L'esprit de Dieu !! Encore !! Autrement dit, le CS, ou lien métaphysique, de l'homme Jésus-Christ ou de l'homme Machiah, est celui de Dieu. J'ai envie de dire : « wahou !! ». Tentons de développer un peu.

II. Le fils unique de Dieu.

Voilà donc ce que l'on peut affirmer pratiquement avec certitude :

  • - Engendrer le Verbe, un Verbe parfait pour être plus précis, est le principal et premier pouvoir de Dieu, Substance ultime cause d’elle-même.

  • - Dieu veut acquérir une conscience : c'est un de ses objectifs. Plus ou moins inconscient donc...

Or il faut savoir une chose : pour fabriquer de la conscience, le corps est nécessaire mais il ne suffit pas. Il faut autre chose, que j'ai appelé lien métaphysique (LM) ou concept S (CS). Voir démonstration ici (un million d'euros à gagner : mieux que le Bingo). De plus, j’ai déjà expliqué que la finesse et l’intensité d’un LM dépendait directement de la compréhension, de la conscience, qu’a son porteur du monde qui l’entoure. En d'autres termes, de son Verbe, ou Logos. Et plus particulièrement en ce qui concerne l’insuffisance du corps et Dieu. Cela fonctionne également dans l'autre sens : la compréhension qu'un homme pourra avoir des choses de l'esprit dépendra directement de la qualité de son lien métaphysique. Bref, il y a égalité : conscience = Logos = LM. Bien.

Or Dieu, pour avoir une conscience, doit se choisir un corps, mais aussi un lien métaphysique, bien sûr. Les deux sont nécessaires. Au niveau du lien métaphysique, il va prendre le top, c'est clair. T'es le patron de la baraque, tu prends pas le produit du magasin qu'est pourri. Non. Ce top LM si j'ose dire (oui, je me permets quelques abréviations) va inspirer à son porteur une compréhension du monde très aiguisée ou, tout du moins, un immense intérêt pour la recherche de la vérité. Celui-ci va incarner le Verbe parfait c'est à dire la seule chose directement engendrée par Dieu. Et donc aussi Sa conscience car conscience = Logos = LM.

Il sera à la fois esprit de Dieu et incarnation du ''Fils'' unique de Dieu, engendré dès l’origine du monde et nécessaire à sa création. Il est alors logique qu’un de ses noms soit « l'esprit de Dieu planant sur la surface des eaux » c’est-à-dire celui du machiah, du messie. On prouve ainsi que ce que nous raconte la tradition judéo-chrétienne est assez logique même si cela s'explique difficilement. Très difficilement même. Jésus-Christ, fondateur du christianisme, venu sur Terre pour racheter nos péchés, a peut-être été ce messie, en tout cas pour un temps, assez court du reste. À son époque, il a incarné l’esprit de Dieu et donc le fils de Dieu. Mais il n'est certainement pas né d’une vierge : cette histoire me paraît particulièrement ridicule.

Un petit mot sur ce rachat de péchés : ne vous êtes vous jamais demandé ce qu'il pouvait signifier ? Il faut bien avouer que c'est obscur. On sait que le péché vient du mensonge, père de tous les crimes, contraire de la vérité. Racheter le péché, c'est l'effacer, même s'il faut payer un prix pour cela : or on efface un mensonge en montrant ce qu'est la vérité. Et la vérité, c'est que le royaume de Dieu n'est pas un royaume terrestre. C'est un royaume des cieux, pas physiques mais métaphysiques, c’est-à-dire un royaume du lien métaphysique,un royaume de la conscience. Dieu a créé le monde pour se révéler à lui-même, pour comprendre le Mystère qui est caché au plus profond de sa nature, celui du concept S, celui du lien métaphysique. Et il a besoin de l’homme pour ça.

Pour Dieu ce qui importe ce n'est pas la force matérielle, mais bien la qualité de la conscience de ses créatures. Et il faut qu’il leur montre en acceptant le sacrifice ultime, le sacrifice du corps qui porte SA conscience. Le sacrifice qui est en plus un acte d’amour désintéressé, et ça compte, nous le verrons par la suite : «  Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son fils unique afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. »

Celui qui croira au royaume de la conscience aura la vie éternelle. Voilà d'ailleurs pourquoi la résurrection du Christ intervient ensuite. Pour montrer que ce ne sont pas les caractéristiques matérielles, au sens large du terme, contingentes devrais-je dire, qui vont constituer l'identité de quelqu'un. C'est là le sens du christianisme, à mon humble avis en tout cas...

 

III. Où je reparle du centre serveur métaphysique.

Mais on pourrait se demander pourquoi Dieu a besoin que les gens se tournent vers lui. Si vraiment son but est de se révéler à lui-même, il peut a priori le faire seul, dans son coin, dans une grotte en haut d’une montagne par exemple... Évidemment, cette question est absurde : Dieu a besoin de tout le monde, ne serait-ce que pour faire un monde digne de ce nom. Mais pas seulement.

Dans cet article de l'année dernière, j'expliquais qu'il est bien probable qu'une bonne part de la révélation finale soit accomplie lorsque non seulement Dieu mais aussi la conscience de Dieu aura plus ou moins accès à toutes les consciences. Ou au moins à celles qui sont d'un certain niveau, via ce que j'ai appelé de façon relativement maladroite ''le centre serveur métaphysique''. Ce qui signifie que Dieu souhaite que les consciences se rapprochent, s’unissent, se comprennent. S’aiment. D’ailleurs Dieu n’est-il pas amour selon la Bible ?

On éprouve de l’amour pour quelqu’un lorsqu’on a su se mettre à sa place. On a alors considéré, de façon plus ou moins consciente, que sa vie à lui est aussi, voire plus, importante que la nôtre. C’est-à-dire que l’on transcende sa condition pour se placer d’un point de vue extérieur, divin presque. En faisant cela, on sort de la matérialité pour s’orienter vers une recherche de sens supérieur. Et c’est justement ce que Dieu souhaite que l’on fasse ! Ce comportement est tellement inscrit dans le programme humain si j'ose dire que beaucoup d'individus cherchent un sens transcendant à leur vie sans vraiment comprendre pourquoi ils le font. Je pense par exemple aux communistes ou aux écologistes. La majorité d'entre eux sont athées et refusent donc de voir que leur idéalisme est, dans le cadre du matérialisme, totalement irrationnel. Aveuglés par les dogmes supra-débiles, ils refuseront à jamais de voir le souffle qui les anime : une propension pratiquement programmée à faire la volonté de Dieu.

L'homme est un animal qui court, mais aussi et surtout un animal religieux : il a été créé pour Dieu. Ce qui est parfaitement logique puisque Dieu est son créateur. Et le plaisir de la créature est de faire la volonté de son créateur, bien évidemment. Or je rappelle que le but de la vie sur Terre et dans l’univers est la révélation, c’est-à-dire l’amélioration de la qualité des LM. Voilà pourquoi il faut s'éloigner de la matérialité pour chercher à s'identifier de plus en plus à son lien métaphysique. Est-ce que cela permettra l’avènement de ce que l’on peut appeler la conscience de Dieu révélé ?? À mon avis, oui.

En effet, puisque l’existence des choses se révèle par la conscience qu’on en a et que la conscience c’est le Logos et le LM, alors l’amélioration de ceux-ci va permettre à une conscience divine de se révéler de plus en plus au cours de l’histoire, jusqu’à atteindre, juste par sa très fine compréhension des choses, le centre serveur métaphysique. Là ça fume !!

L’insuffisance du corps est un mystère incompréhensible mais c'est justement grâce à cela que la conscience est possible et que la révélation sera un événement formidable. Malgré la difficulté extrême de toutes ces questions abstraites, le dévoilement de la vérité est à terme inévitable. L'humanité avance vers la connaissance, le progrès, de façon irrémédiable. La société ne peut éternellement rester dans l'obscurantisme en faisant semblant de penser que l'existence du soleil (NDLR l'insuffisance du corps) n'est qu'une croyance. Du coup, le lien métaphysique de Dieu, l'esprit de Dieu, ne peut que venir sur Terre un jour ou l'autre. Ou revenir, si on pense que Jésus-Christ a incarné à son époque le messie. À mon humble avis, on ne pourra être sûr que ce sera le cas que lorsqu'on verra un type trouver la clé pour accéder à cette hypothétique centre serveur métaphysique. Voir ma petite série sur le messie de l'année dernière pour les détails. En même temps, je suis peut-être naïf, c'est mon côté Star Wars... ''La Force est avec lui''. Je n'ai aucune preuve de ce que j'avance là. Néanmoins si je n'ai pas raconté trop de bêtises dans cet article et dans ceux de l'année dernière, et si les promesses de résurrection sont vraies, alors, moi je dis... Pourquoi pas ?

Dit d'une autre manière, je ne crois pas à la résurrection de la chair, mais je me permets l'audace folle de croire à une résurrection dans la chair. Et que lorsque celle-ci sera possible, on pourra alors dire que l'esprit de Dieu s’est véritablement révélé à lui-même. Attention, je reprécise bien le contexte : il s’agit bien là de croyances et non de démonstrations. Je propose des hypothèses et non des preuves, en tout cas pour ce paragraphe. Quoiqu'il en soit, si tout ceci est possible, ce le sera par la compréhension de la nature intime de Dieu et non par le pouvoir de je ne sais quelle magie. Vous voulez une autre petite équation ?

Logos atteint un certain niveau d'explication=> Dieu révélé => pouvoir de résurrection. N'oublions pas d'ailleurs que Existence = Conscience = LM = Logos. Tout ça se tient. Ouais... Intéressons nous maintenant à ce Logos, ce Verbe.

 

III. De l'importance du Logos.

Je l'ai dit des milliers de fois : la conscience, l'existence, qui n'est que conscience de l'existence, sont des phénomènes éminemment mystérieux. Ils ne sont pas reproductibles physiquement ou même mathématiquement ; ce serait bien trop facile. Ils ont en eux un mystère inconnaissable que j'ai tenté de formaliser sous le nom pompeux de ''lien métaphysique'', ou de ''concept S'' ; je ne peux pas expliquer ce qu'est un concept S parce que par définition il est ce qu'on appelle ''non réductible''. Le concept S (CS) renferme le mystère de l'existence. Sans lui, rien n'existerait, par définition du mot ''existence''. C'est donc la qualité de son CS qui importe le plus pour un être humain. Le corps n'a finalement que peu d'importance : physiquement, nous sommes tous à peu près pareils. Quel intérêt a-t-il ?

Il détermine peu la qualité de notre conscience, de notre appréciation de la vérité. Le plus important pour la vie, c'est le lien métaphysique. D'ailleurs Jésus appelle enfant de Dieu celui qui s'identifie davantage à la qualité de son esprit qu'à son enveloppe charnelle. Je trouve particulièrement choquant ceux qui ne s'intéressent qu'à la mort physique et qui cherchent par tous les moyens à prolonger leur vie terrestre. Quelle misère ! En réalité, ils n'ont rien compris à rien : ce sont des ânes stupides sans âmes. Je dirais même plus : ce sont des crétins incapables de piger l'insuffisance du corps. Ce qui fait le ''moi'', ce n'est pas que ''mon corps'', bordel, je n'arrête pas de le répéter. « Un autre, d'entre les disciples, lui dit : Seigneur, permets-moi d'aller d'abord ensevelir mon père. Mais Jésus lui répondit : Suis-moi, et laisse les morts ensevelir leurs morts. »

Le plus grave c'est bien d'avoir un lien métaphysique ridicule, c'est à dire d'être complètement ignare et hermétique aux choses de l'esprit : bref d'être mort. Ceux qui n'ont qu'un CS tout riquiqui n'existent pas car ils ont un niveau de conscience nul et donc sont morts. Ils sont morts mais bougent encore suffisamment pour faire chier le monde avec leurs pleurniches débiles et leur acharnement thérapeutique qui coûte un fric fou. Bon voilà je m'énerve. Je ne devrais pas... En tout cas pas avant d'essayer expliquer ce qu'il faut faire et le faire moi-même...

 

IV. Le monde sera plein de la connaissance de Dieu.

Sans lien métaphysique, je n'existe pas, on est d'accord. Je dirais même plus : mon corps étant parfaitement quelconque, ma mémoire étant également assez quelconque, ce n'est finalement pas très important qu'ils disparaissent. La mort telle qu'on la connaît, qui est la mort du corps et donc de la mémoire personnelle qui va avec, n'est donc pas si grave. Ce qui paraît plus grave, c'est perdre son lien métaphysique : heureusement, celui-ci ne dépend absolument pas de la matière. Au contraire, on a toutes les raisons de penser qu’il est éternel, tant qu’il a les caractéristiques qui plaisent à Dieu. En effet, Dieu garde sans doute les liens métaphysiques les plus riches, les plus précieux peut-être dans son frigo ou, plus probablement, au niveau de ce que j’ai appelé le centre serveur métaphysique. Les autres, ceux qui sont à l'état de traces, comme celui de cet abruti de ''Justicier'', existent à peine.

Aucune raison d'y prêter attention : il est de toute façon impossible de les préserver, ils sont aussi périssables qu'une glace vanille-fraise au soleil de Ouagadougou. Comment sauver quelqu'un qui ne s'identifie qu'à ses caractéristiques matérielles et qui va jusqu'à nier l'existence du lien métaphysique ? C'est impossible : il périra avec sa vie matérielle puisque selon lui, il n'est que sa vie matérielle, et rien d'autre. Il se tire une balle dans le pied tout en étant bien trop stupide pour s'en rendre compte. Par contre, ce n'est pas le cas de celui qui préfère s'identifier au lien métaphysique. C'est d'ailleurs peut-être ce que veut dire Jésus dans son sermon sur la montagne lorsqu’il explique : « Ne vous amassez pas des trésors sur la terre, où la teigne et la rouille détruisent, et où les voleurs percent et dérobent ; mais amassez-vous des trésors dans le ciel, où la teigne et la rouille ne détruisent point, et où les voleurs ne percent ni ne dérobent. Car là où est ton trésor, là aussi sera ton cœur. »

Il ne parle évidemment pas là du ciel physique, où il y a peu de trésors en dehors de l'ISS, de toute façon très difficile à revendre, mais du ciel métaphysique. C'est à dire du lien métaphysique entre l'homme et Dieu. C'est lui qu'il faut cultiver car seul lui peut échapper à la cruauté d'un monde physique sans pitié et sans scrupules. Nous n'avons pas grand-chose à espérer de la vie matérielle de notre époque. Surtout moi d'ailleurs. Il est de toute façon plus intéressant d'essayer de cultiver son lien métaphysique, destiné à être éternel... La plupart d'entre nous vivons en intégrant dans notre schéma mental la durée de notre vie finie. Chacun cherche à faire le mieux possible pour être heureux durant ce court laps de temps, de manière quasiment instinctive, un peu comme le font les veaux, vaches, cochons, limaces...

Mais je trouve que l’on oublie trop souvent d’une part que cela n'a guère de sens et d’autre part la perspective d'une autre vie, après la mort. Évidemment, si le corps suffit, si le lien métaphysique n'existe pas, je ne suis que mon corps et je disparaîtrai quand celui-ci aura disparu : aucun problème là-dessus. Heureusement, c’est faux : le corps ne suffit pas, il y a autre chose. Nous avons en nous cette étincelle divine, cette petite part de l'intimité de Dieu qu’est le lien métaphysique. La seule chose susceptible d'être éternel chez moi, chez lui, chez elle, (chez nous, quoi), c’est le lien métaphysique. Plus j'essaierai de m'identifier à ce lien, plus je pourrai croire que la mort ne m’affectera que provisoirement et donc intégrer dans ma vision de la vie une possible résurrection. Évidemment, confondre son ''moi'' avec ses caractéristiques physiques, culturelles, ethniques, financières ou je ne sais quoi de contingent a l’effet inverse : elle le rend contingent évidemment, et donc mortel.

Si tu choisis d'être ton lien métaphysique, tu es un truc éternel ! Si tu choisis d'être ton corps, au sens large du terme, tu es un truc mortel ! Si ton pseudo est ''Justicier'', tu es une limace !! À toi de voir...

Mais alors comment faire pour mettre toute son âme dans le lien métaphysique ? Je vois a priori trois-quatre exercices :

1. Tenter d'être heureux pour les autres. C'est ce que je disais quelques paragraphes plus haut : être capable de comprendre que le bonheur d'autrui a autant d'importance que le sien, c'est un acte de foi, un acte transcendant qui permet de se détacher de la matérialité animale et donc de fortifier son lien métaphysique. Je rappelle que l'animal est fondamentalement égoïste, sauf par instinct. Par contre l'homme aurait tendance à être religieux, à vouloir un sens à l'existence, un but : comme le disent souvent les croyants, cette pulsion vers la transcendance est inexplicable, sauf si on met Dieu dans l'équation. Dieu a mis Sa volonté de sens dans son plus bel instrument : l'espèce humaine. Alors oui, aimons nous les uns les autres pour renforcer nos liens métaphysiques. Ce n'est pas pour rien que le premier et principal commandement de Dieu dans le christianisme est la règle d'or : aime ton prochain comme toi-même. Je ne suis pas bien placé pour donner ce genre de conseils. Mais je les donne quand même car j'en connais qui sont encore moins bien placés que moi...

2. Vivre en se croyant éternel. Lorsque dans la vie le moment arrive de prendre des décisions, et c'est assez régulier, il faut bien le dire, je pense qu'il n'est pas inutile de se souvenir que le choix de l'éternité est le meilleur à faire. Autrement dit qu'on aura probablement une seconde chance et qu'il n'est peut-être pas si grave de rater quelque chose pour soi ici et maintenant. La contingence n'est qu'un passage, mieux vaut s'attarder à fortifier ce qui en nous est éternel. Mieux vaut penser en personne distante vis-à-vis de la matérialité... Ta vie est pourrie ? Ta vie est ratée ? Tu n'as pas d'avenir ? Fais le pari de Pascal : ton lien métaphysique est le seul truc qui te relie à l'éternité, fortifie-le. Et tu auras alors une autre chance, c'est obligatoire. Une autre chance, dans un monde plus évolué, avec une vraie vie. Et avec de moins de cons à supporter : n'est ce pas génial ?!! Le fait de faire l'effort de choisir de s'identifier à son lien métaphysique en priorité change beaucoup de choses dans la vie.

3. Bien choisir ses priorités. La vie n’est souvent qu’une question de priorités. Lorsqu'on décide de ce qui est important pour soi, on oublie souvent que nous sommes aussi un lien métaphysique, une petite part de Dieu. Alors pourquoi ne pas faire ce choix-là puisque de toute façon c'est bien ceux qui font ce choix que Dieu préfère ? À mon avis, on rate sa vie lorsqu'on ne parvient pas à réaliser nos objectifs ou alors quand ces mêmes objectifs se révèlent être absurdes. Pour réussir sa vie, il faut y voir le plus clair possible, de sorte à faire les bons choix. Et pour y voir clair, il faut intégrer tous les paramètres, y compris et surtout le... LM. Ce n'est pas très clair, mais je me comprends.

4. Affiner sa connaissance du lien métaphysique. Souvenez-vous de l'équation : LM = Logos. Le lien métaphysique se détecte et se cultive par l’intellect, l’analyse et la compréhension que l’on a de sa nature. Pour enrichir le lien métaphysique, il faut donc affiner son entendement du fonctionnement de tout cela. Prier ? Je ne vois pas trop à quoi ça sert. Mais chercher à comprendre ce qu'est Dieu, c'est renforcer son Logos donc son lien métaphysique. Tout simple... Commencez par soutenir l'évidente insuffisance du corps en vous inscrivant à la newsletter de dieuexiste.com !! À mon très humble avis, ces quatre exercices pratiqués de façon régulière peuvent permettre de se connecter à Dieu, de se relier au Tout-Puissant. Et de ''relier'' à ''religion'', il n’y a qu’un pas... J’espère que vous commencez à comprendre l’importance de cette évidence logique, scientifique, physique, philosophique et métaphysique qu’est l’insuffisance du corps : un monde où chacun d’entre nous est convaincu de l’importance du lien métaphysique est un monde forcément différent, avec bien plus d'amour entre les gens. Un monde où il est plus important de s'enrichir spirituellement que de s'enrichir financièrement devient à terme un paradis terrestre !

J'ose ainsi affirmer que sauver le monde, c'est faire en sorte que chacun prenne conscience qu'il faut choisir la voie du lien métaphysique : la voie de la réussite, ce n'est pas l'impasse qui mène à la banque, mais le petit chemin bucolique qui mène à la révélation éternelle. Or c'est une promesse d’Isaïe : « le monde sera plein de la connaissance de Dieu ». Voilà pourquoi, je le répète encore et encore : le corps ne suffit pas. Il faut faire connaître la vérité au maximum pour qu'enfin nous puissions sortir des ténèbres. L'insuffisance du corps est bien plus importante que n'importe quel discours politique. Surtout si à la clé, il y a possibilité de résurrection.

Voilà.

Pour finir en beauté cet article transcendant fait à l’arrache, mais qui a fait le boulot annoncé, une petite chanson, encore... Oui les mauvaises langues, ça a un rapport avec le sujet : Jésus, le dernier messie connu, a priori, et dont j'ai souvent cité la pensée ici, n'a-t-il pas demandé en rendant son dernier souffle « Père, pourquoi m'as tu abandonné ? », soit en langage plus trivial, « Papa, où t’es ? ». D'une certaine manière, je lui rends hommage avec cette œuvre de Stromae. Dis-moi où es tu caché !! Ouais... Non clairement, le rapport avec Dieu est ÉVIDENT. 

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