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archives 2006-2009

Pour avancer dans le raisonnement avec Happou.

Publié le par Miteny

Je veux faire une tentative de rationalisation du dialogue que j’ai avec Happou. J’espère que tu accepteras ma proposition d’aller pas à pas pour que l’on puisse enfin se mettre d’accord sur une description juste de la réalité. La question dont nous débattons est la suivante (A) :

Peut-on dire que le fonctionnement du corps suffit à produire la douleur (subjective) ? (On peut le dire.. mais est-ce que c’est vrai, c'est-à-dire vérifiable par l’expérience ?). C’est la seule question qui pose véritablement problème entre nous. Personnellement, j’affirme que la réponse est non. Parce que B : pour tout le monde, la douleur subjective (c'est-à-dire la certitude d’avoir mal) ne peut surgir que si et seulement si un et un seul corps est frap.

J’illustre mon affirmation B avec des exemples : Pour Trucmuch, la douleur subjective (c'est-à-dire la certitude d’avoir mal) ne peut surgir que si SON corps est frappé. Etc.…

Peut-on argumenter une réponse affirmative à A ? A est-il expérimentalement vérifiable par tout le monde ? Avez d’aller jusque là, serais tu d’accord avec mon affirmation B ?? Je te rappelle ce que tu as écrit récemment : « Si on frappe un corps, il produit de la douleur pour son corps, et, de manière générale donc il produit de la douleur. Mais pas pour tout le monde. »

Publié dans Archives 2006-2009

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Adorer Dieu avec l'esprit et la vérité.

Publié le par Miteny

Qu’est ce qu’aimer la vérité ?

A mon avis, cela veut dire aimer ce qui est vrai (!), c'est-à-dire se demander si les choix que l’on fait ainsi que les croyances et les certitudes que l’on a sont légitimes. Donc c’est se poser des questions, douter. Vous allez me dire que si l’on doute de tout, on n’avance pas. Or, aussi étonnant que cela puisse paraître, c’est bien le contraire qui se passe. L’exemple d’Einstein est parlant : n’est ce pas en doutant des théories de son époque, en cherchant, en se posant des questions qu’il a réussi à trouver sa théorie (validée) de la relativité restreinte ?

Pour y arriver, il a bien fallu qu’il doute d’une « affirmation » que tout le monde croyait tout à fait certaine : le temps et l’espace sont absolus, immuables. Imaginons-nous à sa place ? Aurions-nous osé douter de cette quasi-évidence ? Je ne crois pas. Pourtant, c’est bien dans cette interrogation que réside son génie.

En somme, le doute, c’est génial (Kant écrivait : « l’intelligence d’un individu se mesure à la quantité d’incertitudes qu’il est capable de supporter »). Ce qui s’applique à la science s’applique aussi, à mon avis, à la religion : même le Christ dit qu’il faut adorer Dieu avec l’esprit et la vérité. En tout cas, une religion digne de ce nom devrait se reconnaître avant tout par son amour de la vérité (donc du doute), non ?

Mais malheureusement, bien souvent, c’est le contraire que l’on constate : les religions n’ont en général pas de problème pour affirmer qu’elles sont le canal de communication d’un Dieu dont elles ne pensent pas devoir prouver l’existence (un comble).

Publié dans Archives 2006-2009

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