Dialogue de sourds.
Dialogue entre Miteny et un athée.
Miteny. « Je cherche à savoir ce qui produit la douleur par exemple. Je me rends bien compte qu’un corps en fonctionnement est nécessaire mais absolument pas suffisant. En effet, pour chacun d’entre nous, la douleur n’est produite que par un seul corps : le sien. »
L’athée. « Evidemment. Non mais franchement, tu crois que ce que tu dis est révolutionnaire ? Laisses-moi rire. »
Miteny. « Et bien donc j’en déduis que concrètement, l’existence d’un système nerveux très complexe ne suffit PAS. Et ça, c’est vrai pour tout le monde ».
L’athée. « Ouais. Et alors ? »
Miteny. « Tu as dit oui. Incroyable ! Il faut donc autre chose, autre chose mais quoi ? Je te pose la question ».
L’athée. « Rien de particulier. Pour chaque personne, la douleur est produite par SON corps. C’est tout ».
Miteny. « S’il ne faut rien de plus, c’est que ça suffit. Si ça ne suffit pas, il faut quelque chose en plus. Je répète : quelque chose en plus. »
L’athée. « Mais je te le dis. Son corps. C’est tout. On ne va pas passer une heure là-dessus. Son corps. Tu commences à me gonfler ».
Miteny. « Mais ce corps n’était pas censé être le sien avant. Je me place d’un point de vue totalement objectif. Je ne suppose l’existence de personne et j’étudie les phénomènes avec rigueur. Je constate que la douleur (et la connaissance des choses en général) n’est produite que par un seul corps. Je me demande donc. Qu’est ce que ce corps a de particulier ? Rien.
J’en déduis donc qu’il faut autre chose qu’un corps en fonctionnement pour que cette connaissance apparaisse. Autre chose mais quoi. Personne ne peut donc me répondre. »
L’athée. « Evidemment, c’est facile. Tu poses le problème de la façon qui t’arrange. Une arnaque classique. »
Miteny. « Mais… Je pose juste une question. Très simple en plus ! Puisque tu es beaucoup plus intelligent que moi, tu dois pouvoir y répondre facilement ».
A SUIVRE…