Kingdom of heaven.
Non je ne deviens pas anglophone.
C’est juste le titre d’un film que j’ai vu très récemment et qui évoque la prise de Jérusalem par Saladin en 1187 (quitte à regarder une video, autant apprendre des choses). A en croire l’histoire, l’époque était rude. Ça tranchait sec et la vie ne tenait pas à grand-chose. D’ailleurs les chevaliers étaient souvent des brutes illettrées assoiffées de sang et de massacres. Pour s’en convaincre, il suffit de lire le récit d’une autre prise de Jérusalem : celle des croisés en 1099 (j’en profite pour vous faire remarquer que des « prises de Jérusalem », il y en a eu un sacré paquet, avec bien sûr à chaque fois génocides, tortures immondes, déportations… quand on sait que Jérusalem signifie « ville de la paix », il y a de quoi sourire).
Comme le dit le bonus du DVD (je n’ai pas n’importe quelles références, moi, Monsieur), il est particulièrement ironique de constater que le symbole (la croix) au nom duquel ces apostats tuaient allègrement est en fait censé représenter le fardeau d’une philosophie de la non-violence (ce qu’était à l’origine le christianisme) ! Comme quoi, plus le mensonge est gros, plus ça passe.
En plus, ces gens là (les « religieux ») vous maudissent 7 fois si vous n’interprétez pas littéralement les Ecritures : le comble du blasphème. Personnellement, je pense que Dieu a abandonné Jérusalem (en supposant qu’« il » ait porté une quelconque attention à cette ville) en -586. Jérusalem d’après cette date représente la fausse religion, la religion prostituée, celle de l’interprétation littérale débile et complètement opposée à l’esprit du texte.
PS : Remarquons que les massacres du 21ième siècle ne sont pas mal non plus : Congo (4.5 millions), Irak (650 000), Darfour (plus de 200 000), etc.… Pour un siècle si jeune, belle performance.