La matière éternellement inconnaissable.
Stéphane nous a proposé de consulter le lien suivant, qui parle exactement du sujet évoqué ici.
Or que peut-on y lire ? Que considérer (dans le contexte matérialiste) la conscience comme un logiciel très compliqué est absurde et inenvisageable (d’ailleurs j’ai illustré ce paradoxe dans le post d’hier). Pour rester malgré tout matérialiste, on est pratiquement obligé de considérer que la matière a des propriétés qui nous sont inconnues. En fait, non seulement elles nous sont inconnues mais en plus, on ne peut pas non plus imaginer qu’elles soient connaissables. Car si on imagine que ces propriétés deviennent connaissables, alors on peut imaginer qu’elles deviennent modélisables (par définition du mot connaissable). Ce qui est absurde (comme le dit l’article en question et comme je l’ai montré hier). Par conséquent, pour s’en sortir, les matérialistes diront toujours : on ne connaît pas toutes les propriétés de la matière. Mais quelles sont ces propriétés si extraordinaires qu’elles sont éternellement inconnaissables ??
En fait, ils sont dans l’erreur dès le début. En disant « le cerveau produit la conscience », ils commencent mal puisqu’ils ne décrivent que la moitié de la réalité. Et cette erreur initiale les oblige à faire appel à une propriété de la matière inconnaissable, ce qui, intellectuellement, est loin d’être satisfaisant (c’est comme faire appel à Dieu mais sans le dire).