Changement climatique: les spécialistes s'inquiètent.

Publié le par Miteny

LES IMPACTS ECONOMIQUES FUTURS DU CHANGEMENT CLIMATIQUE SONT-ILS SOUS-ESTIMES ? C’est le titre d’un séminaire organisé par un chercheur en météorologie. Voici le résumé de son intervention :

« Les coûts économiques potentiels du changement climatique sont largement inconnus et seules quelques études ont cherché à les estimer. La plupart d’entre elles ont abouti à des impacts économiques de l’ordre de quelques pourcents du Produit Intérieur Brut pour des réchauffements de quelques degrés. Après un passage en revue rapide des ces études, des premiers papiers de Nordhaus en 1994 jusqu'à la Stern Review , ma présentation s'intéressera aux limites de ces travaux. Ces études ont en effet cependant négligé des mécanismes potentiellement importants, et ont souvent considéré un climat stabilisé. Or, les impacts doivent être évalués en termes d’adaptation des systèmes économiques à un climat en évolution rapide. Pour cela, il est important de tenir compte :

(1) de l’interaction entre l’incertitude sur le climat futur et l’inertie de certains secteurs économiques ; (2) des contraintes économiques de court terme, qui sont centrales dans la réponse de l’économie à des chocs, climatiques ou autres. Finalement, les impacts du changement climatique ne peuvent être estimés en supposant que les sociétés seront parfaitement capables de gérer les nouveaux risques créés par le changement climatique, de nombreuses expériences passées en montrant la difficulté. Les mécanismes évoqués ici suggèrent que l’incertitude sur les dommages du changement climatique est encore plus importante que ce qui est communément admis, et qu'il est urgent d’accentuer nos efforts de recherche sur ce thème. »

Publié dans Archives 2006-2009

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G
Miteny est suffisant.<br /> <br /> Le corps suffit!
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L
Ca n'a rien à voir avec une incertitude de mesure. C'est une relation de cause à effet inversée, sur des périodes tout à fait significatives. C'est amusant comme tu nies les faits lorsque ça ne va pas dans ton sens. Amusant aussi comme tu fais fi des "incertitudes de mesure" lorsqu'il s'agit de la température "moyenne" mise en avant par le GIEC, dont la marge d'erreur est telle qu'elle ne veut rien dire !
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L
Lol ! Tu n'as visiblement pas compris ma réponse. Ce n'est pas que "ça ne colle pas à 100%", c'est qu'on a, sur un certain nombre de période, une relation inverse : tandis que le CO2 augmente, la surface se refroidit. Donc il est illégitime de dire que l'augmentation de CO2 cause directement un réchauffement de la surface. C'est de la logique, Miteny. Si tes commentaires le permettaient, je te posterais volontiers un graphique, beaucoup plus parlant.
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M
Oui. sur de petites périodes et  concernant de petites variations. C'est une question d'échelle.<br /> Il y les incertitudes de mesure par exemple. La corrélation n'est pas valable au dixième de Kelvin près mais plutôt à 0.5-1 voire 2 ou K près. Tu devrais savoir ça.
L
Encore une fois, tu confonds corrélation et relation de cause à effet. Ici, nous parlons bel et bien d'une relation de cause à effet. Mais non, la relation n'est pas linéaire, contrairement à ce que tu affirmes : ainsi, entre 1918 et 1940, la surface s’est réchauffée assez vite (de l'ordre de 0,4 K) avec une concentration de CO2 croissant de 7 ppm. Entre 1940 et 1970, la surface s’est refroidie (de l'ordre de 0,1 K) avec des concentrations de CO2 augmentant de 18 ppm. CQFD.
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M
Bien sûr, ça ne colle pas à 100%. Je parlais de variations plus grandes (100 ou 200 ppm par exemple et 3-4 K): les tendances se suivent, non?
L
J'ai déjà rectifié cette erreur-là de ta part : tu peux même parler de relation de cause à effet entre CO2 et effet de serre. Mais le facteur C02 n'est pas, loin de là, le facteur principal de l'effet de serre. Le facteur principal, c'est le rayonnement solaire. Par ailleurs, je le répète (à se demander si tu lis mes réponses ou si tu te contentes de me contredire systématiquement), l'effet de serre dû à l'activité humaine est dérisoire par rapport à l'effet de serre naturel (3 W/m2 contre 155 W/m2). Par suite, imputer les changements climatiques actuels - qui n'indiquent par ailleurs aucune tendance "globale" - à l'activité humaine relève d'un double non sequitur et par suite du mensonge pur et simple.
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M
Et alors: de petites modifications peuvent entraîner des changements de quelques degrés?<br /> Mais ce n'était pas ma question. S'il y a donc une corrélation linéaire entre les 2 (pco2 et Tterre), cela signifie que si pco2 augmente, Tterre augmente aussi non?<br /> alors la corrélation est-elle linéaire?<br /> Si ta réponse est non, pourquoi a-t-on prouvé le contraire en analysant les glaces des pôles?
L
Oui, il y a DES changements climatiques sur notre planète, depuis très longtemps (ainsi que l'attestent nos sciences), bien avant que les êtres humains foulent son sol. Qu'en déduis-tu ?
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M
Qu'il y a une corrélation nette entre pco2 et l'indice qui permet d'avoir une idée du climat de la planète (ère glaciaire par exemple).
L
Miteny,<br /> <br /> Al Gore, dans son documentaire, parle d'une hausse du niveau des mers de 6 mètres, pas de 130 mètres, mais passons. Tu prétends qu'avant il y avait plus de glaciers qu'aujourd'hui. Mais sais-tu qu'au Moyen Age le Groenland avait un tout autre climat, ce qui lui a valu son nom ("terre verte") ? Et pourtant, aujourd'hui, le Groenland est couvert de glace... Alors où est le réchauffement, dans ce cas précis ? Par ailleurs, toujours sur le Groenland, les modèles les plus sérieux démontrent que cette zone, contrairement aux discours alarmistes, est celle qui connaîtra la moindre hausse des températures en 2100 (Vinther et al., 2006). Est-ce qu'il y a eu des changements climatiques ces derniers siècles ? Oui, assurément. Est-ce que certains endroits se sont réchauffés ? Oui. Est-ce que d'autres endroits se sont refroidis ? Oui aussi. Peut-on par conséquent parler de réchauffement "global" ? Non, en toute rigueur (en passant outre le fait que, je le répète encore une fois, la notion de "climat global" n'a aucun sens en climatologie).
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M
Alors tu confirmes ou pas? Le climat varie et dans des proportions parfois importantes (cf ère glaciaire).<br /> Oui ou non? C'est simple comme question (j'ai l'impression de devenir Nathanael, j'adopte sa stratégie).
L
"""""Qu'est-ce que tu contestes?"""""<br /> <br /> """""1. le fait que "la neige du fond" des glaciers, soit là depuis des milliers d'années."""""<br /> <br /> >> Non, c'est un fait. <br /> <br /> """""2. Que la neige, en tombant, emprisonne de l'air ambiant."""""<br /> <br /> >> Non, c'est un autre fait. <br /> <br /> """""3.que l'on puisse connaître la température moyenne de la Terre dans le passé."""""<br /> <br /> >> Dans le passé, le présent ou le futur, là n'est pas le problème. Le problème est de parler de température "moyenne" alors que les disparités locales, sur toute la surface du globe, sont énormes, de l'aveu même du GIEC, qui reconnaît également son impuissance à en rendre compte. C'est une erreur de même ordre que de parler de climat "global".<br /> <br /> Quant aux glaciers, puisque tu en parles, c’est la même chose : il y a bien une fonte à certains endroits… et une reconstitution à d’autres endroits (exemple de la banquise, qui gagne du terrain en Antarctique et en perd en Arctique). Bref, il n’y a absolument rien qui puisse justifier le déchaînement médiatique actuel, avec les images catastrophistes de la banquise en train de se décomposer… Rien au niveau écologique, je veux dire. Au niveau politique, c’est autre chose : l'écologisme (que je distingue de l'écologie) est en bonne voie de devenir le fascisme de ce nouveau siècle...<br />
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M
Pourtant, il n'y a pas si longtemps, il y avait tellement de glaciers que le niveau de la mer était inférieur de 130 mètres à celui d'aujourd'hui.<br /> Contestes tu ce fait?<br /> Si oui comment expliquer les os de mammouth au fond de la mer du Nord par exemple?<br /> (ou les lacs d'amérique,etc...)
L
Je ne le connaissais pas, mais de ce que j'ai pu en voir en parcourant (en diagonale, n'ayant pas vraiment le temps) son site, c'est un énième bonhomme, expert autoproclamé (un polytechnicien ne fait pas un climatologue) qui surfe sur la vague écologique pour faire son beurre sur le dos des contribuables, puisqu'il travaille essentiellement pour le public. On gagne sa vie comme on peut. Mais ça fait toujours un peu mal au cul de voir ça, si je puis m'exprimer ainsi.
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M
Qu'est-ce que tu contestes?<br /> 1. le fait que "la neige du fond" des glaciers, soit là depuis des milliers d'années.<br /> 2. Que la neige, en tombant, emprisonne de l'air ambiant.<br /> 3.que l'on puisse connaître la température moyenne de la Terre dans le passé.
L
Le film "Une vérité qui dérange" ne constitue pas une référence sur la question écologique à mes yeux. Al Gore... Pourquoi pas Michael Moore, pendant que tu y es !
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M
Et  Jean-MArc Jancovici?<br />       manicore.com
L
Tu peux même parler de relation de cause à effet, mais cette relation n'est pas linéaire, comme déjà dit. Si le taux de CO2 influe sur les températures du globe (oui, parce qu'une "moyenne", c'est encore fallacieux, au vu des disparités locales, ce que même le GIEC admet), il n'est pas le facteur principal. J'avais évoqué l'activité solaire, me semble-t-il. Enfin, l'effet de serre dû à l'activité humaine est dérisoire par rapport à l'effet de serre naturel (3 W/m2 contre 155 W/m2).
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M
Pourtant les corrélations proposées dans le film "une vérité qui dérange" par exemple sont linéaires, non?
L
"""""15000 !!!<br /> <br /> Tu n'exagères pas un peu ??"""""<br /> <br /> >> Non, en réalité, après vérification, j'ai sous-estimé le chiffre : il s'agit de 19000. Evidemment, "en face", la désinformation fait rage : le bruit court que la pétition serait un canular. Ou comment crédibiliser le GIEC à coût réduit.<br /> <br /> """""Sinon ne penses tu pas que l'action de l'homme peut avoir une influence sur l'environnement ?"""""<br /> <br /> >> Si, bien sûr. Reste à savoir si cette influence est déterminante, c'est-à-dire assez significative pour provoquer les terribles maux promis par le GIEC ou bien si ces terribles maux, en admettant qu'ils surviennent, sont en réalité imputables à une évolution climatique naturelle sur laquelle nous autres humains ne pouvons rien. Je conçois qu'il soit plus rassurant de se dire que c'est de notre faute et que nous pouvons changer les choses. <br /> <br /> """""Le taux de CO2 est-il oui ou non en train de monter en flèche?"""""<br /> <br /> >> A cette question très précise, la réponse est oui. Maintenant, il faut faire attention aux conclusions que tu en tires. Si à partir de l'augmentation de CO2 tu déduis le réchauffement, alors tu réalises un non sequitur. Si le CO2 influe effectivement sur les températures du globe, c'est loin d'être le seul facteur et le plus déterminant, précisément (l'activité solaire pèse beaucoup plus dans la balance, ce qui pourrait expliquer le réchauffement de Mars). Par ailleurs, il y a cette autre idée fausse, savamment entretenue par tous les Cassandre du climat, selon laquelle les gaz à effet de serre et le réchauffement seraient nécessairement néfastes. Or ce n'est pas exact : ces deux éléments auraient également des conséquences positives (par exemple, paradoxalement, la fin de la sécheresse dans certaines régions arides ; or ce n'est pas le cas, donc... ;-)).
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M
"crois-tu" en la corrélation entre le taux de CO2 et la température moyenne du globe établie à partir des carottes de glace de l'Antarctique ou du Groenland?
S
Pour ma part, je crois qu'il est sain d'argumenter sur l'ampleur des conséquences de l'action humaine. Ce n'est pas une science exacte et il n'est pas évident de faire la part entre la part naturelle vs la part provoquée du réchauffement.<br /> <br /> Mais quand on pense que ça fait depuis la révolution industrielle (autour de 1850) que nous rejetons toutes sortes de saloperies dans l'atmosphère, il serait bien naïf de croire que cela n'affectera pas le climat. Dans quelle mesure, voilà la véritable question!
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M
Je suis d'accord.
L
Non, pas le moins du monde, à l'instar de la quinzaine de milliers de scientifiques à travers le monde qui ont protesté par pétition devant les conclusions du GIEC. Mais étrangement, ces scientifiques, personne n'en parle, dans les médias. Et le catastrophisme fait recette, la preuve. Dans les années 70, on nous prédisait un "refroidissement global" et une pénurie de pétrole en l'an 2000. 2007 : du pétrole pour au moins encore 40 ans (chiffre plancher, si l'on ne tient pas compte des innovations technologiques) et aucun refroidissement à l'horizon. Ni aucun réchauffement significatif, d'ailleurs (sans bien sûr rappeler que parler de réchauffement "global" n'a là non plus aucun sens, mais passons, les "experts" du GIEC sont autant rigoureux que toi en matière de définition, comme quoi tu as de l’avenir). Par ailleurs, quand bien même il y aurait effectivement un réchauffement, il resterait à démontrer que ce réchauffement est dû à l'activité humaine, ce qui là aussi ne pas de soi. La planète Mars, elle, se réchauffe bel et bien. Sans doute le résultat de l'horrible pollution des Martiens.
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M
15000 !!!<br /> Tu n'exagères pas un peu ??<br /> Sinon ne penses tu pas que l'action de l'homme peut avoir une influence sur l'environnement ? Le taux de CO2 est-il oui ou non en train de monter en flèche?
L
Oh non, Miteny, mais tu les accumules ! Tu crois en Dieu ET au "réchauffement climatique" ? Un peu de sérieux de temps en temps ne te ferait pas de mal, tu sais.
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M
Pourquoi toi tu n'y "crois" pas?