Si un jour, je devais participer à un débat.
D’abord j’aurais le tract… Bon, imaginons que j’arrive à surmonter ma peur et que je me retrouve face à tout un tas de contradicteurs aux arguments affutés comme des lames de rasoir. Au moment où l’on m’interrogera, Je commencerai par dire, pour amadouer les « rivaux » : « euh… excusez moi mais en fait, je crois que vous avez raison, le corps suffit à produire la douleur. D’ailleurs on voit bien qu’à chaque fois qu’un corps est torturé par exemple, de la douleur est produite : celle-ci se mesure grâce aux électrodes... Je ne suis pas un spécialiste, mais vous voyez ce que je veux dire. »
Les autres, embarrassés par ma gêne, se taisent. Je continue donc. « Les mêmes causes produisent les mêmes effets. Quelque soit le corps torturé, de la douleur est produite par ce corps pour ce corps. Voilà une loi générale, vraie pour tout le monde. »
Certains esquissent un sourire… C’est alors que je pose la question qu’il ne fallait pas poser. « Peu importe le corps que l’on choisit donc ? » Cette petite phrase suffit à énerver tout le monde… et à lancer le débat (car évidemment, personne ne trouvera que « peu importe »). Combien de temps faudra-t-il pour qu’ils admettent que pour chaque personne, la douleur ne provient que de son propre corps ? Longtemps sans doute, pourtant ce n’est pas extraordinaire comme constat. Déjà à l’école maternelle, on s’en aperçoit.
PS : je répète depuis le début que l’existence de Dieu est grossièrement évidente et que l’on peut douter de tout mais certainement pas de lui (cf. Descartes).