Abraham et compagnie.
Ce week-end, par un heureux concours de circonstances, j’ai eu l’occasion d’assister (à la Sorbonne) à une thèse sur l’iconographie d’Abraham durant l’antiquité tardive. Lors de la petite fête d’après-thèse (félicitations à la thésarde.. qui s'ajoutent à celles du jury), j’ai constaté que les spécialistes ne s’intéressaient plus à la chronologie biblique : ils ne savaient pas à quelle époque a vécu Abraham (du coup, j’ai repris du champagne).
Je pense qu’une telle méconnaissance aurait été impossible au début du 19ème siècle. Mais il faut dire qu’en ce temps là, l’église se retournait avec violence contre tous ceux qui osaient remettre en doute son autorité. Heureusement que la science a réussi à percer. Mais bon, maintenant qu’on commence à oublier le dogmatisme religieux (même si ce cauchemar ambulant qu’est le pape essaie toujours de faire du mal), il serait temps de se réintéresser à la vérité dans son ensemble. Par exemple, il est possible que la chronologie biblique ait tout de même un sens. Et pourquoi pas ?
Même si la science a ridiculisé l’interprétation littérale du récit biblique, c’est une hypothèse à prendre en compte. Or personne n’y songe vraiment… sauf miteny (subtile allusion à un petit livre qui va sortir bientôt… et oui, j’ose tout… ce qui n’est pas bon signe vu ce qu’on dit sur ceux qui osent tout).
PS : Abraham reste tellement d’actualité qu’on pourrait se demander si bientôt on ne risquera pas la mort à ne pas choisir entre les descendants d’Ismaël (les Arabes), le premier fils d’Abraham et les descendants d’Isaac (les Hébreux), le second fils d’Abraham. Une histoire de famille peut-elle mener l’humanité à une troisième guerre mondiale thermonucléaire ? L’être humain serait-il fondamentalement bête (cela expliquerait d’ailleurs pourquoi il n’arrive pas à comprendre que le corps ne suffit pas) ?