Age of empires.
Je vais tenter de réexpliquer de manière plus simple mon analogie mettant en scène un univers correspondant à une sorte de simulation mathématique. Considérons une sorte de modèle mathématique qui « modéliserait » tout ce qu’il est possible d’imaginer mathématiquement (l’hypothèse des multivers de niveau 1, 2, 3 et 4 m’a mis sur la voie). En fait comme Dieu ne voulait rien rater, il s’est dit qu’il allait faire en sorte que l’univers fabrique tout ce qu’il est possible d’imaginer.
ETAPE 1 : comprendre le lien entre la mécanique quantique et une « structure d’information ».
Ce que nous observons, nous, êtres humains, c’est la matière. Or qu’est ce que la matière ? La physique quantique a montré que tout ce comporte en quanta : donc, les éléments les plus petits, aux plus petites échelles atteignables, sont quantifiés, et non pas linéaires comme on le pensait jusqu'au début de 20eme siècle. Comme par hasard, donc, l'univers, dans ses échelles les plus petites présente un comportement quantifié, exactement comme nos univers de jeux vidéos sont quantifiés en cellules mémoires (pixels, au niveau visible).
Plus fort encore, le pixel, ou élément de mémoire, n'est, en réalité qu'un paquet d'énergie : une information, 0 ou 1…
Vous ne vous demandez pas POURQUOI ce que nous connaissons de l’univers à l’échelle la plus petite est composé de quanta comme le seraient des pixels qui ne sont que des cases d’une mémoire ?
ETAPE 2 : notre réalité est notre représentation de la modélisation mathématique.
Faites le lien entre les quanta et le pixel d’un écran. En fait, nous vivrions dans une sorte « d’écran » ? Ce serait logique. Or dans un jeu en réseau, un écran est destiné à une personne. Ici, la matière composée de pixels d’information (0 et 1) serait en fait un écran destiné à… une conscience. IL EST LOGIQUE qu’une information soit destinée à quelque chose (plutôt à quelqu’un). Un quanta : un pixel dans le grand écran qu’est NOTRE représentation de la simulation mathématique. Nous somme dans un écran (en quelque sorte) et je dis qu’il y a un écran par personne. Evidemment, les écrans ne sont pas indépendants : ils sont reliés par la modélisation mathématique (repensez au jeu en réseau : il y a bien un écran par joueur non ?).
ETAPE 3 : « le corps » n’a plus la même signification.
Le corps A dont je constate l’existence est en fait, « l’image » (la représentation, au sens informatif du terme) dans mon écran de quelque chose (A0) dans la modélisation mathématique : je l’appelle A1. Mais le corps A que Stéphane constate n’est pas le même. C’est l’image dans son écran de A0 : on peut l’appeler A2. En fait quand je dis que « Autre Chose » agit sur A, c’est faux. Il agit sur A1, mais pas sur A2. Dans ce cas, il en résulte que A1 est mon corps.
Par contre Stéphane constate que rien n’a agi sur A. Il en déduit que je me trompe dans l’application causal. Mais en fait non : il constate simplement que « Autre Chose » n’a pas agi sur A2. Il n’a pas accès à A1 (il n’a pas accès aux écrans des autres puisqu’il est coincé dans le sien). Et A0 alors ?
En fait A0 n’a pas véritablement d’existence : c’est le lien entre A1 et A2. Bref entre tous les écrans. Certes, si on poursuit avec cette analogie, on peut se poser encore beaucoup de questions : pourquoi plusieurs écrans ? Qu’est ce que vraiment que cet « écran » ?
Etc.. (mais des réponses sont possibles !).
PS : l’explication n’est sans doute pas très élégante mais en tout cas, il est temps, au XXIème siècle, qu’on s’intéresse VRAIMENT à ce qu’est la matière et à ce que nous somme nous. Au lieu de nier bêtement le caractère personnel de la douleur : c’est ridicule. Une véritable perte de temps.