Cet algorithme génétique si formidable !
Comme vous le verrez en annexe de ce livre, je suis très intéressé par l'histoire de l'évolution. Cela peut paraître paradoxal quand on s'appelle « dieuexiste.com », mais pour moi, ça ne l'est pas.
En effet, comme je l'avais expliqué dans cet article du 18 juillet 2011, l'algorithme génétique qu'est l'évolution de la vie est quelque chose de véritablement fascinant. Un premier extrait de ma prose de l'année dernière si vous le permettez :
« Dieu a employé une des méthodes les plus efficaces pour résoudre un problème, très régulièrement utilisée en informatique, à savoir... l'algorithme génétique !! L’évolution, désormais acceptée et reconnue par la communauté scientifique, est en fait un formidable algorithme génétique mis en place par Dieu. »
On ne peut pas nier que cela ait été mise en place par Dieu, mais peut-être pas aussi directement que je l'envisageais à l'époque.
Car si l'on admet que la vie ait pu apparaître spontanément simplement parce que Dieu avait mis en place un univers aux caractéristiques physiques si précisément idéales, on peut éventuellement admettre que cette vie ait pu évoluer sans son aide.
Cet article de futura-sciences montre que de simples organismes cellulaires peuvent dans certaines conditions évoluer vers un être multicellulaire assez rapidement. Autrement dit, il met en évidence de façon indirecte comment notre monde est capable d'abriter des « programmes » intelligents et performants car très souples et formidablement adaptables.
La vie n'est pas inexplicable. On peut comprendre son fonctionnement.
Du coup, on peut se dire que l'algorithme génétique qu'est la vie a pu se créer lui-même dans le sens où l'organisation physique de la matière est si bien conçue que, dans des conditions favorables, elle offre des tas de solutions mathématiques.
Parmi elles, l'algorithme génétique, qui, parce qu'il est le plus performant, a fini par triompher sur tous les autres. Ce qui est surtout génial dans tout ça, c'est, je ne le répéterai jamais assez, l'existence d'un monde avec justement les bonnes caractéristiques physiques pour permettre à des molécules complexes aux propriétés étonnantes d'exister et de s'organiser. J'ai déjà longuement évoqué le sujet dans les articles précédents.
Voilà donc comment parfois j'ai tendance à voir les choses.
Un petit aparté sur Charles Darwin : vous pensez sûrement qu'en tant que défenseur acharné de l'existence de Dieu, je hais ce savant. Et bien non, je l'admire au contraire. Je le trouve brillant, parce qu'il a su comprendre l'évolution de la vie bien avant que l'on soupçonne l'existence du code génétique. Un génie donc. Une sorte d'Einstein des naturalistes. Je trouve qu'il est injustement méprisé par les croyants, même encore aujourd'hui. En tant que collègue, sincèrement, je compatis. Hourra pour Darwin !!
Mais revenons à nos moutons.
Ainsi, j'ai souvent tendance à penser qu'il n'y a pas eu besoin d'intervention divine au niveau des molécules organiques pour que la vie évolue de façon aussi performante. Mais d'autres fois je suis comme Yves Coppens qui, malgré son long passé d'athée fervent, pense désormais que « le hasard fait trop bien les choses pour être crédible ».
Il s'est aperçu que le taux de mutation augmentait après les grandes périodes d'extinction comme celle qui a fait disparaître les dinosaures, comme si la vie savait qu'il fallait changer quelques paramètres pour adapter « ses » espèces à la situation de crise, et il en a été bouleversé.
D'ailleurs, l'année dernière, rejoignant les hypothèses du célèbre paléontologiste, j'avais écrit : « Autrement dit, il n'est pas absurde d'envisager que Dieu, puisqu'il est partout, puisqu'il est relié au corps humain via le lien métaphysique, s'amuse également à régler en temps réel les paramètres de l'algorithme génétique « évolution de la vie » ».
En effet, il faut que je sois cohérent jusqu'au bout. Puisque j'affirme depuis si longtemps, avec autant de force et d'endurance, que la matière vivante humaine est reliée à Dieu via le lien métaphysique pour permettre à la conscience de soi d'exister, il faut que j'accepte l'éventualité que ce lien soit beaucoup plus répandu dans la nature que je ne le pensais initialement.
« Dieu est partout » dit-on souvent. Mais de quelle façon ? Règle-t-il en direct les paramètres du vivant comme semble le penser Yves Coppens ? Son intervention sur le langage qu'est le monde est-elle continue ?
Pour l'instant, sur ce sujet bien précis, force est de constater que j'hésite. Vous aurez néanmoins remarqué que lorsque je suis confronté à des incertitudes, à un manque d'information, à des doutes légitimes, je sais le dire. Contrairement à la plupart des décérébrés dont je suis malheureusement obligé de lire la prose navrante parce qu'ils me la postent en commentaire... Mais passons.
En fait, pour répondre à ces questions, il faut que j'en sache plus sur ce fameux lien métaphysique, il faut que j'examine avec encore plus d'attention l'épineux problème de l'origine de la conscience de soi. C'est justement le sujet des prochains articles !
Bien humblement, votre dévoué serviteur miteny.
Genèse 2.7 : « Jéhovah forma l'homme de la poussière de la terre, il souffla dans ses narines un souffle de vie et l'homme devint un être vivant. »