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Ce film retrace un des épisodes de l’histoire grecque et plus précisément une de ses batailles qui a permis aux hellènes de repousser l’envahisseur perse. Je ne peux m’empêcher d’évoquer à cette occasion Daniel, un des rédacteurs de
Bon, passons. Daniel parle, au chapitre 8 de son livre, de la rivalité entre l’empire perse (symbolisé par un bélier) et l’empire grec (symbolisé par un bouc) puis d’un roi (grec donc) décrit en ces termes : Versets 24.25 : Sa puissance s'accroîtra, mais non par sa propre force; il fera d'incroyables ravages, il réussira dans ses entreprises, il détruira les puissants et le peuple des saints. A cause de sa prospérité et du succès de ses ruses, il aura de l'arrogance dans le cœur, il fera périr beaucoup d'hommes qui vivaient paisiblement, et il s'élèvera contre le chef des chefs; mais il sera brisé, sans l'effort d'aucune main. (Bible Louis segond libre de droits).
Il serait normal de considérer que Daniel, prophète professionnel de son époque, parle ici de son futur. Comme il a vécu au 6ième siècle av JC, son futur, c’est d’abord le 5ième siècle (bataille de Marathon, rivalités continuelles entre les Perses et les Grecs) puis le 4ième siècle (avènement d’Alexandre le grand). Ses quelques lignes ne pourraient-elles pas décrire Alexandre le grand ?
C’est tout à fait possible : Il s’est élevé contre le chef des chefs (en étant maître du monde, il s’est pris pour un dieu). Il a été brisé sans l’effort d’aucune main (puisqu’il est mort de la malaria assez jeune). Il a détruit les puissants de l’Egypte jusqu’aux Indes. Cette idée me plaît bien, d’autant plus que le seul nombre évoqué par Daniel dans ce chapitre est 2300 et qu’entre -326 (date à laquelle l’empire d’Alexandre le grand atteint son apogée) et 1975, il y a 2300 ans.
Voilà : tout ça pour faire un « crypto-calcul postmoderne » et un jeu de mots tiré par les cheveux.