Ne pas entretenir l'erreur.

Publié le par Miteny

Il ne faut pas «entretenir l’erreur » et voter pour des gens qui se trompent. D’autant plus qu’il est de nos jours facile de se rendre compte que ce sont des imposteurs. Fabius, Royal, Sarkozy, Le Pen (et peut-être Bayrou)… choisissez !!

J’ai l’impression qu’on me demande de favoriser la peste ou le choléra (en fait je devrais parler plutôt de sida… pour ce qui concerne Fabius en tout cas). J’ai l’impression que jamais les candidats n’ont paru aussi antipathiques et inexpérimentés !! Ça promet. Bayrou semble être le moins diabolique de ces énergumènes. Mais lui aussi se trompe. Son esprit est formaté par une idéologie qui à la base ne prend pas en compte la véritable dimension de l’être humain (il est sous l’emprise d’une secte nommée République).

Je pense que ce qu’il faut faire maintenant c’est ne pas se précipiter sur un candidat sans réfléchir voter et plutôt chercher à comprendre. Et aussi faire confiance en Dieu. Car enfin, puisqu’il existe, il doit bien savoir ce qu’il fait. Ne votez pas.

Publié dans Archives 2006-2009

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G
Miteny est suffisant.<br /> <br /> Le corps suffit!
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M
Ah oui tu voudrais que Dieu ait une main géante qui frappe à chaque qu’un être humain fait une bêtise. Si c’était le cas, les hommes chercheraient à se révolter contre cette main géante (qu’ils n’appelleraient pas Dieu évidemment) en criant que leur vie est insupportable.<br /> <br />  <br /> <br /> Un peu de bon sens voyons !!
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A
Le Pen, Sarkozy, Fabius, Chirac et Cie... si dieu existe nous avons alors la preuve que c'est un salaud !
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M
"Si Dieu existe, j'espère qu'il a une bonne excuse" disait woody allen.<br /> Et oui, il a une bonne excuse, il est obligé de laisser la liberté de s'éprouver eux-mêmes car sans liberté, pas de conscience.. amis peut-être que ce qui nous attend après la mort compense largement les souffrances d'aujourd'hui... (un peu d'imagination)
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S
TOUT CECI EST ABSURDE ,INEXPLICABLE ET INADMISSIBLE!!!!!             donc  dieu nexiste pas   ou alors il faut le traduire devant le tribunal international pour crime contre l Humanité!!!!
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M
Que<br /> la République<br /> ne soit pas dans les faits assez républicaine, je peux tout à fait le comprendre, mais qu’elle ne le soit pas constitutionnellement (il s’agit donc d’une volonté délibérée de mépriser l’idée de la république), NON. (c’est comme si Internet était intentionnellement censuré… comme en Chine).<br />  <br /> Je ne méprise pas l’idée de république, au contraire, je la défends.<br /> Tu écris : « si tu ne votes pas, au nom d'une pseudo-pureté angélique, tu risques te réveiller dans un monde autrement plus brutal que celui que tu dis mépriser. »<br /> Parce que ce monde là, il n’est pas brutal ? Il faut vraiment que tout aille encore plus mal pour que les gens se rendent compte que le chemin que les nations ont pris est une erreur ?<br /> Car la république française n’est absolument pas un modèle : elle a vendue des armes, exploité la misère des pays pauvres (banque mondiale). En votant, on ne se protège pas du chaos, on le provoque, on le stimule…<br /> <br />  <br /> Et puis quelle pseudo-pureté angélique ? Je ne suis pas parfait, je fais plein d’erreurs mais à ma bêtise intrinsèque, je ne vais pas en plus institutionnaliser mes faiblesses. L’exemple d’Internet est très bien : il y a des bugs d’accord, mais la censure c’est pas un bug, c’est une volonté délibérée !!<br /> D’autre part, je fais confiance en Dieu. Sa logique n’est absolument pas celle là et sa justice n’est pas celle des hommes.
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H
Tu dis qu'il faudrait que la république soit déjà et toujours pleinement républicaine pour pouvoir y participer. Comme s'il fallait qu'Internet fonctionne toujours conformément à sa vocation qui est de faciliter la communication entre les hommes. Alors quand ça buggue ou que tu choppes un virus, tu dis "je n'irai plus sur Internet" ? De même, l'humanité n'est pas toujours à la hauteur d'elle-même, est-ce une bonne raison pour se suicider ? La république n'est pas toujours à la hauteur d'elle-même, est-ce une raison pour contribuer à l'étouffement de l'idée qu'elle représente en n'allant pas voter ?<br />  <br /> Parce que, que crois tu qu'il y aura quand la république sera tombée par terre à force d'avoir été méprisée par ceux-là même qu'elle sert tant bien que mal ? Tu crois que tu pourras encore faire ton site qui affirme Dieu en critiquant toutes les religions quand le pouvoir sera détenu par des prêtres ou des néo-royalistes ? Là il faut se réveiller : si tu ne votes pas, au nom d'une pseudo-pureté angélique, tu risques te réveiller dans un monde autrement plus brutal que celui que tu dis mépriser. Qui veut faire l'ange fait la bête nous rappelle Pascal.
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M
Formidable commentaire auquel je ne peux qu’adhérer… à part (évidemment sinon ce serait trop beau) concernant certains points.<br /> Quand une république exclut ou ignore le reste de l'humanité, c'est donc seulement qu'elle n'est pas assez républicaine.<br /> Formidable !! J’ai raison de ne pas voter alors !!!!! La république française n’est constitutionnellement pas assez républicaine.<br />  <br /> La théocratie, c'est-à-dire l'idée que la légitimité et le pouvoir durable qui s'en suit, vient de Dieu et de ses représentants sur Terre, les prêtres.<br />  <br /> Je suis pour la théocratie mais je réfute que le pouvoir soit donné à des quelconques représentants de Dieu sur Terre (et surtout pas aux prêtres de maintenant !!!).<br /> Ceux qui représentent Dieu sur Terre sont ceux qui agissent selon sa sagesse, à savoir ceux qui respectent les droits de l’homme (mais pas seulement).<br /> Comment pourrait fonctionner « ma » théocratie alors ?<br /> Je n’ai pas encore bien réfléchi à la question en fait. Dans un premier temps, il pourrait s’agir effectivement d’une vraie république universelle et humaniste dont la devise pourrait être « ne vous faites pas des trésors sur la terre, où la mite et la rouille rongent, mais des trésors dans le ciel où la mite et la rouille ne rongent pas ». Mais dans l’état actuel des choses, cette idée n’a pas à être développée puisqu’elle est totalement inapplicable.<br /> Il faut d’abord que l’humanité se rende compte de son échec.<br />  
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H
L'idée qu'on appartient d'abord à l'humanité avant d'appartenir à une nation, et que cela suffit pour pouvoir former une communauté universelle, est une idée républicaine par définition. C'est la première république issue de la révolution française qui accouche de la première déclaration des droits du citoyen et de l'homme en général. Car être humain consiste à être un vivant qui a pouvoir de raisonner et donc agir sur cette base de façon autonome. Or la république est l'idée que le pouvoir légitime est "chose publique" (res publica), ce qui signifie que l'ensemble des individus d'une société est en mesure de se gouverner lui-même. Donc l'appartenance seule à l'humanité en tant que pouvoir d'agir de façon rationnelle et autonome suffit par définition à pouvoir appartenir à une république. Quand une république exclut ou ignore le reste de l'humanité, c'est donc seulement qu'elle n'est pas assez républicaine. Qu'est-ce qu'il y a à part la république ? La théocratie, c'est-à-dire l'idée que la légitimité et le pouvoir durable qui s'en suit, vient de Dieu et de ses représentants sur Terre, les prêtres, les autres n'ayant alors qu'à se soumettre. Cela a pour conséquence que si tu n'adhères pas à la conception de ces prêtres de ce que Dieu veut, et a fortirori que si tu ne crois pas en un Dieu, tu es exclu de la communauté humaine. En effet, ce qui définit l'humanité d'un point de vue religieux est que tu es enfant ou créature de Dieu, si tu ne reconnais pas cette filiation, tu es par nature exclu du jeu social. Ce qui définit l'homme d'un point de vue républicain est que tu es enfant de l'homme, c'est-à-dire du pouvoir de raisonner et de la culture qui s'en suit de certains vivants. Après il y a la monarchie qui considère que le pouvoir légitime est le fait d'un roi, censément mieux qualifié que les prêtres pour assurer l'unité d'une société et de fait, cette première sécularisation du pouvoir légitime permet d'agrandir le champ de ce qui est considéré comme humain : on n'en est plus à s'exclure et à s'excommunier mutuellement pour des questions portant sur le sexe des anges. Mais comme un roi ne peut étendre son autorité indéfiniment, ne serait-ce que parce qu'il tire sa légitimité d'une sorte de concession divine, relative donc aux croyances générales d'un pays donné et de quelques pays voisins à l'occasion, seuls ceux qui sont sous son autorité sont pleinement reconnus comme pleinement humains. Et d'une certaine manière, dans une monarchie, le roi incarne le père de la nation : ceux qui ne sont pas nés sous son autorité ou sous celle d'un de ses ascendants sont donc exclus de l'humanité reconnue. Dans une monarchie "constitutionnelle" comme la GB (sauf qu'ils n'ont pas de constitution en fait), le pouvoir démocratique n'est qu'octroyé au peuple, ce dernier n'est donc pas par nature la source de la légitimité, l'idée de nation est alors beaucoup plus marquée. Dans une république donnée, il y a des déterminations historiques laissées par le passé théocratique ou monarchique d'une société, d'où une tendance à se replier sur la nation et à se définir d'abord par ce qui différencie. Mais cela n'est pas le fait de la république en tant que telle. Les nationalismes et les communautarismes sont quand on les laisse croître soit carrément hostiles à terme à l'idée de république, soit indéfférents voire méprisants pour l'idée de communauté universelle acceptant en son sein toutes les différences religieuses, sociales, ethniques - différences acceptées parce que par nature la république les considère comme secondaires (ce que les nationalismes et communautarismes ne peuvent supporter). Après, même si un jour l'idée de république parvenait à s'imposer au niveau mondial, au travers d'une fédération des Etats unis du monde, de façon à mettre en oeuvre des lois mondiales permettant de faire des droits de l'homme autre chose que de belles paroles, il n'en demeurerait pas moins que d'un Etat à l'autre, selon les déterminations historiques, culturelles, géographiques etc. propres, certaines différences légales demeureraient nécessaires, tant qu'elles ne seraient pas contradictoires avec les droits de l'homme.
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M
Donc d’accord, on appartient d’abord à l’humanité.<br /> Donc il ne s’agit pas d’adapter chaque législation à la particularité de chaque nation mais d’adapter les particularités de chaque nation hérités d’une tradition superstitieuse à la législation universelle : aimes ton prochain même s’il est du Darfour, comme toi-même.
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H
<br /> Passer de la république à la nation pour accréditer l'idée de secte est un détournement de sujet. Et de toute façon, ce qui serait sectaire en l'occurrence serait effectivement de se définir par une différence - que l'on érige en universalité (i.e. le communautarisme, exactement le contraire de la république) - avant de prendre en compte le genre qui rend possible cette différence. De même que le fait de pouvoir raisonner n'empêche pas que je sois d'abord un être vivant, le fait d'être français n'empêche nullement que je sois humain avant tout. Parler du pouvoir de raisonner n'est pas moins important cependant que d'être vivant pour comprendre ce qu'est être humain - de même parler de ce qui caractérise la France et la nécessité de préserver une certaine identité est important sans que cela ne remette en cause le fait qu'on appartient d'abord à l'humanité. Le nationalisme est une chose, la nécessité d'adapter chaque législation à la particularité de chaque nation en est une autre.<br /> Si on ne fait pas cette confusion, il n'y a pas non plus la confusion que tu fais entre la France et un dieu.Quant à juger la république à partir de certains moments de son histoire, on pourrait faire de même avec tout et n'importe quoi : dire que la science, la philosophie, la morale, la religion etc. ont donné lieu à des atrocités de toutes sortes, il n'en demeure pas moins que c'est à chaque fois par manque d'inspiration chrétienne que les chrétiens tuent au nom de Dieu, par manque de rigueur scientifique que certains montent des fraudes, par manque de cohérence morale que certains excluent d'autres êtres humains de l'humanité, et ainsi par manque de souci des valeurs républicaines qu'on sacrifie des hommes tandis que d'autres restent au chaud à faire des affaires sur leur dos...
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M
Mais la nation c'est bien une secte. Pourquoi devrais-je me sentir français ou moldave avant de me sentir humain.<br /> Or les politiques n'ont que ce mot à la bouche: la France, la France. Et les autres alors, on peut leur vendre des armes, ne pas leur donner à manger...?<br /> Oui, ils font partie d'une secte: la France (ou plutôt l'Etat français, le dieu qu'on nous oblige à adorer).<br /> Et puis à mon avis, la République, en matière de manipulation mentale est plutôt une spécialiste (cf la 1er guerre mondiale par exemple: sacrifice humain obligatoire).
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H
Vous colportez de façon totalement injuste une rumeur au sujet de Fabius, puisque la justice l'a reconnu innocent des faits qu'on lui repochait et même au contraire qu'il a fait ce qu'il a pu, étant ministre, pour sauver des vies. Vous ne faites que démontrer que vous en restez à un mode de pensée commun à tous les obscurantismes : il y a eu un drame, il faut un bouc-émissaire et autant que possible le plus élevé socialement qui soit, afin que le sacrifice soit joli, peu importe son implication effective.Quant à considérer la république comme une secte, j'ai bien le sentiment que vous devez faire partie d'une secte réelle pour dire des choses aussi énormes. En effet, être sectaire consiste à être persuadé qu'on possède une vérité absolue sur un domaine qui ne relève en fait que de la croyance, ou dans le meilleur des cas de l'hypothèse - une secte est un groupe qui érige en "fait scientifique" une croyance à laquelle elle s'identifie - dès lors la conséquence immédiate est que le sectaire se croit toujours autorisé à imposer ses croyances, par la force quand il le peut ou par la manipulation mentale le plus souvent (ex. belles promesses, menaces de punitions divines etc.). Au contraire, en admettant les principes de liberté, d'égalité et de fraternité comme fondement de ses institutions, dont une des applications principales est la séparation et l'équilibre des pouvoirs, la république autorise également à chacun de ses enfants la liberté de penser ce qu'il veut et de l'enseigner comme bon lui semble tout en lui faisant obligation de respecter ce droit chez tous, ce qui détruit toute vélléité sectaire, quand on reste respectueux des principes républicains. En revanche, accuser de sectarisme la république, en confondant le fait qu'elle oblige à respecter la liberté de penser de chacun (et est donc hostile par définition aux groupes effectivement sectaires comme les Témoins de Jéhovah ou la Scientologie) avec une contrainte reposant sur la manipulation mentale habituelle aux sectes, il se pourrait bien que cela relève d'une tentative de retournement de situation propre à un esprit sectaire.
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H
Vous colportez de façon totalement injuste une rumeur au sujet de Fabius, puisque la justice l\\\'a reconnu innocent des faits qu\\\'on lui repochait et même au contraire qu\\\'il a fait ce qu\\\'il a pu, étant ministre, pour sauver des vies. Vous ne faites que démontrer que vous en restez à un mode de pensée commun à tous les obscurantismes : il y a eu un drame, il faut un bouc-émissaire et autant que possible le plus élevé socialement qui soit, afin que le sacrifice soit joli, peu importe son implication effective.Quant à considérer la république comme une secte, j\\\'ai bien le sentiment que vous devez faire partie d\\\'une secte réelle pour dire des choses aussi énormes. En effet, être sectaire consiste à être persuadé qu\\\'on possède une vérité absolue sur un domaine qui ne relève en fait que de la croyance, ou dans le meilleur des cas de l\\\'hypothèse - une secte est un groupe qui érige en "fait scientifique" une croyance à laquelle elle s\\\'identifie - dès lors la conséquence immédiate est que le sectaire se croit toujours autorisé à imposer ses croyances, par la force quand il le peut ou par la manipulation mentale le plus souvent (ex. belles promesses, menaces de punitions divines etc.). Au contraire, en admettant les principes de liberté, d\\\'égalité et de fraternité comme fondement de ses institutions, dont une des applications principales est la séparation et l\\\'équilibre des pouvoirs, la république autorise également à chacun de ses enfants la liberté de penser ce qu\\\'il veut et de l\\\'enseigner comme bon lui semble tout en lui faisant obligation de respecter ce droit chez tous, ce qui détruit toute vélléité sectaire, quand on reste respectueux des principes républicains. En revanche, accuser de sectarisme la république, en confondant le fait qu\\\'elle oblige à respecter la liberté de penser de chacun (et est donc hostile par définition aux groupes effectivement sectaires comme les Témoins de Jéhovah ou la Scientologie) avec une contrainte reposant sur la manipulation mentale habituelle aux sectes, il se pourrait bien que cela relève d\\\'une tentative de retournement de situation propre à un esprit sectaire.
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