Choisir entre les dieux et Dieu.
On nous impose de faire allégeance à la patrie, à l’argent, au foot. Pourtant ces dieux sont des inventions humaines. De nos jours, celui qui n’a pas de papiers n’est rien. Sans une nationalité, aucune existence officielle. La nation, une invention pourtant, est devenue la déesse qu’il faut adorer.
On ne nous offre que des idoles. Même les religions ne nous offrent que des idoles (en forme de croix, de croissant ou d’étoile…). A croire qu’il nous faut à tous un dieu. Et l’Homme est prêt à s’inventer les dieux les plus loufoques, les plus barbares. Mais pourquoi ne pas prendre le seul dieu qui ne soit pas une invention humaine : Dieu. Ce serait logique d’adorer et de chercher à plaire à un dieu qui existe vraiment… et pas à un de ceux qu’on nous impose par la force, comme la patrie. Je n’ai pas envie de m’identifier à un bout de territoire. Si j’existe, ce n’est pas parce que
C’est pourquoi j’ai envie d’instaurer une nouvelle identité, une nouvelle nationalité qui pourrait s’appeler « Israël spirituel » : la nation du peuple élu. N’importe qui pourra en faire partie à condition d’accepter de comprendre la nature spirituelle de chaque être humain, d’aimer ce qui est vrai et de ne servir aucun dieu à part Dieu. Bien sûr, il reste beaucoup de choses à préciser mais j’ai déjà une idée de l’hymne qui irait bien aux représentants de cette nouvelle « nation » : la balade des gens qui sont nés quelque part de Georges Brassens.
Pour mémoire le refrain :
Les imbéciles heureux qui sont nés quelque part.
Les imbéciles heureux qui sont nés quelque part !