La grande dépression.
Le monde va mal, de plus en plus mal, c’est clair. Y aura-t-il une révolution bientôt ? Parfois il m’arrive de me poser la question. Mais il y a une chose dont je ne doute pas : moi aussi je vais mal (ah… je suis sûr que vous pensiez que j’allais dire « le corps ne suffit pas »).
Pour plusieurs raisons : d’une part personne n’a le courage de valider la non-suffisance du corps (alors que tout le monde sait que c’est vrai) et tout s’écroule autour de moi (ce dont je suis assez fier puisque cela signifie que je ne suis pas adapté à ce monde pourri). Tant pis. C’est sûrement après ma mort que vous commencerez à vous poser la question de la pertinence de mon discours. Pour l’instant, vous préférez votre orgueil et votre prétention à la plus élémentaire des humilités. Mais quand tout ira vraiment mal, ne venez pas pleurer. Mes ennemis organiseront donc bientôt une fête. Mais faites attention, car cette fête ne durera pas longtemps ! Vous regretterez alors amèrement votre comportement.
PS : Finalement, je vais peut-être la faire cette grève de la faim l’année prochaine (aurai-je le choix ?).