Coptes contre musulmans.
Comme je me l'étais promis, voici le premier article de l'année essayant de commenter un fait d'actualité. Ayant davantage l'habitude de répéter « as tu mal quand je me cogne, crétin ? », je ne suis pas sûr de pouvoir être très pertinent. Mais bon...
Pour cet exercice, j'ai choisi de m'intéresser aux tensions religieuses entre les coptes et les musulmans en Égypte.
Tout d'abord, je dois dire que j'ai un penchant pour les coptes, d'abord parce qu'ils perpétuent le souvenir de l’Égypte antique. Leur langue descend de l'égyptien ancien, leur alphabet a gardé des traces du démotique et ils choisissent souvent des prénoms d'origine antique comme Ramsès, Isis... En outre ils sont végétariens. Et de toute façon, ce sont eux les martyrisés et on doit toujours essayer de se mettre du côté des plus faibles. En outre, permettez moi de penser que leur religion, le christianisme, semble structurellement plus humaine que l'islam. Un petit exemple : Mahomet n'a jamais demandé dans son livre à ses fidèles de « tendre l'autre joue »...
Certes, les coptes n'ont pas toujours tendu l'autre joue, notamment à l'époque de l'évêque Cyrille (voir le film Agora, que j'ai déjà évoqué ici), mais je pense qu'on trouve dans les évangiles des textes clairs condamnant la violence, même envers les supposés infidèles, alors que dans le Coran, on dit plus facilement que si un infidèle refuse catégoriquement la conversion, il mérite la mort. Enfin, c'est ce qu'il me semble.
En fait, pour moi, le christianisme est philosophiquement supérieur à l'islam. Je ne défends pas le christianisme qui a sûrement fait son temps, en tout cas sous sa forme traditionnelle, mais force est de constater qu'affirmer que le Coran est un texte dicté par Dieu est absurde.
Le christianisme a ouvert la porte à la notion d'interprétation (en introduisant quatre évangiles différents pour la même histoire par exemple), alors que l'islam, avec ce dogme autoritaire, semble plus interdire la remise en question. On dirait que cette religion ne veut pas apprendre à ses fidèles comment chercher à comprendre le monde dans lequel ils vivent mais souhaite les obliger à obéir, à adopter un mode de vie imposé.
Alors oui, le christianisme est un peu pareil mais il porte davantage en lui les germes de la remise en question qui mène à la démarche scientifique, au progrès. C'est sans doute la raison pour laquelle le prophète Daniel a parlé de l'islam comme d'une régression (car oui, il a bien prédit l'avènement de l'islam). En tant que danieliste, je ne peux que me ranger à cet avis.
Évidemment, je me dois de nuancer ce propos en précisant qu'il existe un islam éclairé. Mais dire ça revient à dire que « l'islam brut » n'est pas le bon, puisqu'il faut « l'éclairer », non ?
Peut-être d'ailleurs qu'à force d'éclairer l'islam, l'islam ne sera plus l'islam, comme cela c'est plus ou moins passé pour le christianisme.
Tout ceci n'est pas simple mais je crois tout de même de plus en plus que les religions actuelles sont totalement dépassées par la modernité. L'explosion des découvertes scientifiques des deux derniers siècles les a rendues complètement archaïques. À terme, elles ne peuvent que disparaître. En s'enfermant dans l'intégrisme, elles marquent un repli défensif qui ressemble au dernier sursaut de vie d'une bête mortellement blessée qui ne veut pas mourir. C'est un peu comme le gnou qui tente de donner un dernier coup de sabot au lion alors qu'il sait que celui-ci lui a déjà mortellement ouvert le ventre.
D'après Daniel, en 2050, ces religions auront disparues. Il ne restera que le mitenisme, car le mitenisme ne s'arrête pas à des dogmes ou des rituels. Le mitenisme veut avant tout chercher à comprendre. Il s'adapte, se veut scientifique, refuse le dogme. Le mitenisme, c'est le monothéisme éclairé, la réconciliation entre Dieu et la science. La vérité ne peut pas perdre.
Une mutation religieuse est indispensable. À mon avis, la survie de l'humanité est en jeu (et oui, à ce point là... je suis en train de vous expliquer que c'est le mitenisme ou la mort, là !!!!).
Bien à vous.
Post-Scriptum : je suis le premier à avoir démontré de manière totalement irréfutable, par une démonstration hyper simple et hyper évidente, l'inévitable existence de Dieu. Je devrais avoir le droit à un minimum de considération.