Jésus Christ, un véritable génie.
Wikipedia, encore : L'écrivain satirique Lucien de Samosate, dans la deuxième partie du IIe siècle, fait une allusion au supplice de Jésus, sans le nommer, dans La mort de Pérégrinos [6]) : « celui que l'on avait adoré en Palestine et qui subit là-bas le supplice de la croix, coupable, aux yeux de ses semblables, d'avoir inventé de nouveaux mystères pour l'humanité. » (§ 11) et « Ces pauvres chrétiens se croient immortels et s'imaginent que l'éternité les attend. Ils se moquent pas mal des supplices et se jettent avec courage dans les bras de la mort. Celui qui fut leur législateur les convainquit que tous les hommes étaient frères. Une fois convertis, ils mettent au rebut les dieux des Grecs, pour vénérer ce sophiste mis en croix dont ils suivent à la lettre les moindres préceptes. » (§ 13).
Voilà comment un intellectuel de l’époque romaine se moquait de Jésus et de ses idées. Il trouvait ridicule qu’on puisse croire que tous les hommes sont frères. Pourtant de nos jours on peut dire que cela semble évident à pratiquement tout le monde (déclaration des droits de l’homme, abolition de l’esclavage). Le christianisme a tellement marqué les consciences que ses valeurs sont aujourd’hui considérés comme inévitables, incontournables : le respect du aux autres, aux femmes, le pacifisme, la règle d’or… Et bientôt tout le monde saura qu’il avait raison lorsqu’il affirmait que Dieu étant esprit, nous dépendons nous aussi, en tant que consciences, de lui. Pour chaque personne, la meilleure preuve de l’existence de Dieu, c’est sa propre conscience. C’est donc bien un éclair de génie qu’a eu Jésus lorsqu’il a proclamé qu’il était le fils de Dieu. Une lucidité qui n’est pas donnée à tous, loin de là. Ainsi, sous peu, on pourra dire que Jésus aura fait un retour triomphant puisque 2000 ans d’histoire et de philosophie auront prouvées qu’il voyait juste, qu’il était très en avance sur son temps.