A propos du mal.
Un extrait de quelque chose dont l’auteur était… moi.
« En effet, une fois Dieu admis, beaucoup de questions mystérieuses cherchent leurs réponses : Pourquoi Dieu a-t-il donc eu besoin de créer toutes ces consciences ? Si Dieu est conscience, comment a-t-il pu créer l’univers, qui est matière ? Pourquoi, s’il existe, permet-il que le mal soit si courant ? Etc.…
La dernière interrogation interpellera les nombreuses personnes qui ne comprennent pas comment Dieu peut laisser tant de souffrances et d’injustices exister : maladies (génétiques ou pas), catastrophes naturelles, malchances... Le spectacle désolant du monde leur inspire le plus souvent la réflexion suivante : soit Dieu n’existe pas soit Dieu est mauvais, cruel, inique… De ces deux alternatives, ils préfèrent généralement celle qu’ils considèrent comme étant la moins pire, à savoir la première. Mais un tel raisonnement fait montre d’un anthropomorphisme caricatural… et d’un manque d’imagination consternant. Car enfin, Dieu n’est pas une sorte de créature surnaturelle qui aurait créé le monde pour s’amuser et qui ferait vivre les hommes dans de mauvaises conditions par vice.
Il serait plus adéquat de le comparer à un père dont les êtres humains sont les enfants et qui souhaitent pour eux le plus grand des bonheurs, lequel ne peut s’acquérir sans efforts. Si ce n’était pas le cas, la félicité serait immédiate et donc vite épuisée, sans intérêt. Le nécessaire travail qu’implique l’accession à des niveaux plus élevés de conscience est une bénédiction. Le bien-être se mérite.
Certes le monde est injuste. Mais il est déraisonnable d’imaginer qu’un ange puisse venir réprimander directement ceux qui contreviendraient aux lois divines. Qui serait juge de l’intensité des punitions ? Quelles libertés, quelles responsabilités pourraient avoir les hommes ? Aucune, ce qui ferait d’eux des robots, ou des animaux. Peut-être que le plus grand cadeau que la vie ait faite aux êtres humains, c’est la possibilité de s’organiser entre semblables, avec un maximum de libertés et dans un monde qui suit ses règles imperturbablement, sans se préoccuper de qui les subit. »