La marque sur la main et sur le front.
« Et il lui fut donné d'animer l'image de la bête, afin que l'image de la bête parlât, et qu'elle fît que tous ceux qui n'adoreraient pas l'image de la bête fussent tués. Et elle fit que tous, petits et grands, riches et pauvres, libres et esclaves, reçussent une marque sur leur main droite ou sur leur front, et que personne ne pu acheter ni vendre, sans avoir la marque, le nom de la bête ou le nombre de son nom. C'est ici la sagesse. Que celui qui a de l'intelligence calcule le nombre de la bête. Car c'est un nombre d'homme, et son nombre est 666. »
Tous ceux qui n’ont pas la marque de la bête, son nom ( ?) ou le nombre de son nom (666) (sur le front ou sur la main droite) ne peuvent ni acheter ni vendre. Lorsque Dieu donna
« Puis je vis monter de la mer une bête qui avait dix cornes et sept têtes, et sur ses cornes dix diadèmes, et sur ses têtes des noms de blasphème. La bête que je vis était semblable à un léopard; ses pieds étaient comme ceux d'un ours, et sa gueule comme une gueule de lion. Le dragon lui donna sa puissance, et son trône, et une grande autorité. Et je vis l'une de ses têtes comme blessée à mort; mais sa blessure mortelle fut guérie. Et toute la terre était dans l'admiration derrière la bête. »
Dix cornes et sept têtes. Un peu plus loin, Jean explique que ces cornes sont des rois (de toute
Son raisonnement n’est pas complètement idiot si l’on considère que tous ces types de gouvernement ont en commun le nationalisme. Pour chacun d’entre eux, les êtres humains sont AVANT TOUT des sujets, des citoyens qui doivent d’abord non seulement respecter la loi inventée par la bête mais aussi s’y identifier. Par exemple, il a été de tout temps obligatoire de soutenir une armée, de considérer ceux qui ne font pas partie de la même nation comme des gens que l’on peut (et que l’on doit même parfois) tuer.
Il a de tout temps fallu soutenir une organisation, l’Etat (qu’il soit monarchique ou pas), qui a tout pouvoir et dont les intérêts sont dits supérieurs. Dans le livre de l’Apocalypse, la bête sort du peuple. Il s’agit donc du type de gouvernement que veut la masse populaire, le plus généralement dans le plus grand mépris de Dieu. « Mais que faites vous des religions ? » me direz vous. « Ce n’est pas du mépris pour Dieu, la religion » me direz-vous ? Et bien SI… puisque les religions se sont vendues à la bêt(is)e. Mais je n’ai toujours pas parlé de la blessure mortelle qui guérit, ni du nombre 666.