Une approche plus rigoureuse.
D’un point de vue général (ou objectif, je ne sais pas quelle terme est le plus appropriée) :
L’ensemble des personnes qui ont existé et qui existent peut être considéré comme l’ensemble I des individus In, n étant un entier naturel pouvant aller jusqu’à plusieurs milliards. I est l’ensemble des « individus objectifs » dont j’ai parlé précédemment. Quelque soit n, le fonctionnement de In peut s’expliquer par le fonctionnalisme : pour chaque sollicitation, In a une réaction adaptée qui dépend aussi de ses particularités génétiques, historiques… Comment dire… ce sont des réactions logiques dans le contexte de In. La plupart du temps, le comportement de In appartenant à ce que j’ai appelé l’ensemble des « individus objectifs » est étudié par les neuroscientifiques par exemple (un peu comme un ordinateur serait étudié par des informaticiens).
Néanmoins on est obligé de constater qu’il existe p tel que Ip est lié à la certitude d’exister, la capacité « à se rendre compte que l’on se rend compte », à la sensation de la douleur. L’individu Ip est plus communément appelé « moi » (attention aux guillemets, il ne s’agit pas de miteny). Autrement dit, il existe p tel que « la connaissance de la douleur » (ou la certitude d’avoir mal) apparaît ssi (si et seulement si) Ip est frappé.
Quelque soit n différent de p, « In est frappé » n’implique absolument la connaissance de la douleur. « In est frappé » implique une manifestation de douleur, ce qui n’est pas la même chose. Or la connaissance de la douleur (ou des choses) existe nécessairement. Autrement dit, p existe nécessairement. Ip, appartenant à I, peut produire la douleur, mais ne peut produire seul la connaissance de la douleur (cela ne fait pas partie des « compétences » des éléments de I). Celle-ci provient donc d’un autre phénomène.