D'une certaine manière, il y a plusieurs "réalités".
Je dis que le corps ne suffit pas (je pense que vous l’aurez remarqué). Cela signifie donc qu’il faut « autre chose » que j’ai parfois appelé « la Substance ». Or certains m’ont fait fort justement remarqué que faire appel à cette Substance ne change pas grand-chose aux équations du problème. En effet, puisque j’ai dit que la Substance intervenait sur tous les corps, on aura toujours le même problème :
Corps 1+coup+Substance=> douleur
Corps 2+coup+Substance=> pas douleur
(ça fait moins bizarre avec le mot « conscience » à la place de « douleur »).
Viol du principe de causalité. Donc pour expliquer l’inexplicable diraient certains, il faut adopter une autre stratégie. Considérer les choses d’une autre manière. En fait plusieurs réalités se superposent. En effet, lorsqu’un corps est frappé, il faut prendre en compte l’existence de douleur pour une personne mais aussi l’absence de douleur pour les autres. Personnellement, ça me paraît évident !
Il y a donc une « réalité » (une vérité) par personne… et dans laquelle la Substance n’intervient qu’une fois. La conscience étant en quelque sorte la connaissance des choses, il est sans doute normal que la création d’une conscience corresponde à une création de toute une réalité. Car en fait quelle est la définition du mot « réalité » ? Quelle est celle du mot « vérité » ? Peut-on donner à ces mots un sens en dehors de tout observateur ?
Non. Car par définition, la réalité est ce que constatent les gens. Donc il y en a plusieurs puisqu’il y a plusieurs personnes et plusieurs points de vue !
Et la matière n'est qu'un moyen de communication...