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avant 2011-best of

Torgnole en gondole (épisode 3).

Publié le par Miteny

Bon alors, voilà, malgré les critiques, je continue ma saga de vendredi (mais pour combien de temps ?).

 

(Episode précédent ici).

 

Venise, mai 2011.

 

« Eh !! Tu ne pourrais pas ramer un peu ? » s’indigna Glandon.

« Tu sais bien que je n’ai pas de force ! » rétorqua son ami Rony, qui avait accepté de l’accompagner dans cette folle aventure. Français, ce dernier exerçait habituellement le dur métier d’acteur et vivait dans une petite ville de la côte d’albâtre avec son amant bobby, un ancien lutteur de petite taille d’origine tchétchène.

« Oui mais là, ça fait une heure que je m’excite. Je vais sentir la sueur devant Clooney. Il va refuser de me recevoir. » s’inquiéta le professeur.

« Mais puisque je te dis qu’il n’y a pas de problème ! Clooney est un ami personnel, très personnel même depuis que j’ai tourné avec lui la cage aux folles 3. Faut dire que t’es con aussi. Quelle idée de louer un bateau sans moteur alors que c’est à cinq minutes à pied » se moqua Rony tout en admirant son reflet dans l’eau calme de Venise. Il portait un chemisier rose et un pantalon à fleurs qui lui allait à merveille.

« Mais je voulais ramer un peu.. » s’excusa Glandon, tout penaud.

 

« Bah, rame alors !!... C’est pas possible d’être comme ça !! … Mon Bobby et ses poils me manquent… J’ai toujours rêvé de passer une semaine à Venise avec lui, les yeux dans les yeux… On aurait loué une gondole… Ah la la la…Tiens, on arrive… » soupira le comédien en se passant une main dans les cheveux, qu’il avait longs et soyeux.

Les deux amis de trente ans s’arrimèrent devant l’entrée d’un somptueux palais vénitien. George Clooney était là et les attendait. Robert Glandon lui serra la main dignement alors que Rony et lui s’échangèrent un smack, ce qui étonna énormément le professeur.

« How’re you doing ? What else ? » demanda la star.

 

« Goudeu..euh.. désolé, aie aveu difficoult ouize englicheu » bégaya Rony, pour qui l’anglais représentait un Everest infranchissable. Glandon fut gêné de l’accent ridicule de son compère et répondit qu’il valait mieux que l’on converse dans la langue de Molière.

“Sorry, I don’t speak French at all. Perhaps could we talk in Italian? What else?” répondit George, l’air quelque peu gêné. Hélas pour eux, parler italien ou anglais à Rony revenait à lui lire une tirade de Corneille en abkhaze. Il n’y avait rien à faire.

 

“Please, come in. What else?” proposa alors Clooney.
Les trois hommes entrèrent dans la vaste demeure, décorée de splendides œuvres d’art. L’acteur américain avait racheté cette très ancienne maison en toute discrétion. Elle avait appartenu à une famille de riches commerçants très liée au Vatican.
Ils se dirigèrent vers un salon où attendait trois tasses et quelques gâteaux secs. Le maître de maison était prévoyant.

“Perhaps you want some coffee or what else?” demanda la star.

Les invités, intimidés, s’assirent dans de magnifiques fauteuils Louis XV. Le professeur commença à féliciter la célébrité pour sa carrière puis ils commencèrent à discuter en anglais tandis que Rony, totalement étranger à la conversation, se mit à compter le nombre de fleurs sur son pantalon.
Glandon expliqua, sans se méfier une seconde, qu’il avait, par le plus grand des hasards, retrouvé la trace d’une femme qui avait connu Marie Dénarnaud, la dernière compagne de Saunière. Il raconta qu’il avait longuement discuté avec cette dame très âgée, madame Peyre, et qu’il avait réussi, avec force gâteaux secs et petits fours, à obtenir sa confiance.
Elle avait fini par lui révéler qu’elle savait plus ou moins que Saunière aurait retrouvé un très vieux parchemin sous son église, à Rennes le château, et qu’il l’aurait revendu à un vénitien aux ordres du Vatican nommé Pellegrini.

Glandon indiqua comment il s’était aperçu qu’aujourd’hui la maison de Pellegrini appartenait de nos jours à un comédien très célèbre et comment il était parvenu à décrocher un rendez-vous grâce aux entrées dans la jet-set de son ami acteur de trente ans, Rony.

“What a wonderful story !! What else?” s’exclama l’acteur hollywoodien. Puis il expliqua qu’il avait entendu parler de Saunière dans le film Da Vinci code mais qu’il ne soupçonnait pas une seconde que ce personnage eût réellement existé.

Il ajouta que malheureusement, il ne connaissait rien des anciens propriétaires de sa demeure mais que le grenier était une véritable caverne d’Ali Baba et que si le professeur le souhaitait, il pouvait monter voir.
Un sourire illumina le visage de l’historien, qui se doutait bien que de toute façon il ne trouverait rien mais qui ne ratait jamais une occasion de consulter de vieux documents.

« On va au grenier. Tu veux venir ? » demanda-t-il à Rony lequel déclina l’invitation en prétextant qu’une supposée maladie chronique (la maladie de Scheuermann) le faisait souffrir.

Glandon et Clooney se rendirent trois étages plus haut. Arrivé sous les combles, le professeur découvrit émerveillé tout un tas de vieux papiers entassés sur une très grande surface. Il allait parler quand il reçut un énorme coup de tabouret sur la tête. Les derniers mots qu’il crut entendre furent un cri de rage disant « WHAT ELSE !!!!! »…

....

Lorsqu’il se réveilla, il était dans une cellule de prison toute grise et particulièrement malodorante. Il avait les pieds dans vingt centimètres d’eau glacé.
On avait déchiré ses vêtements. Il releva la tête et n’arriva pas à croire ce qu’il vit : devant lui, trois hommes déguisés. L’un en rabbin, l’autre en curé et le dernier en imam. Ils rigolaient.
Glandon crut d’abord à une farce mais la douleur lancinante qu’il ressentait au niveau de son crâne lui rappelait sans cesse que pour une mauvaise blague, ça faisait drôlement mal. Il se demanda un instant s’il n’était pas en enfer.

Les trois religieux ouvrirent la cage du pauvre professeur et lui lancèrent un seau en disant d’un ton moqueur : « Tiens, voilà la tête de ton pote ! »

Ne sachant que faire ni que penser, Robert avança lentement vers le récipient et se décida à déplacer lentement le couvercle. Il fut stupéfait par ce qu’il vit. Il n’y avait pas de tête… mais un pied gauche !

Il cria de stupeur quand il reconnut les ongles manucurés de son vieil ami Rony…

 

A SUIVRE… (Prochain épisode, la semaine prochaine).

Publié dans Avant 2011-best of

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Satan, prince des ténèbres, prince de ce monde.

Publié le par Miteny

Satan, le prince des ténèbres, est aussi le maître incontesté du monde moderne. Tous les dirigeants du monde, tous les hommes d’affaire (et peut-être toutes les religions) sont à ses ordres.
Dans la Bible, à un moment, Jésus chasse un démon d’une personne et l’envoie dans un troupeau de porcs, lequel se précipite aussitôt dans le vide.

Bah là, c’est pareil. Dans le livre de l’Apocalypse, à un moment, Satan est précipité sur Terre (c’est une image évidemment). Il s’empare alors d’un troupeau de porcs encore plus important : l’humanité (vous).
Mais bien sûr, ce n’était pas assez marrant de vous obliger simplement à sauter dans le vide. Il était bien plus amusant de vous obliger à détruire la planète en plus !

Ça me fait penser à un passage du site de Jean-Marc Jancovici (encore !) :

 

« Plus généralement, dire que ces chercheurs se sont trompés parce que pour le moment "tout va bien" n'est pas une preuve : imaginons un homme qui se jetterait du haut de la tour Eiffel, et qui parvenu au niveau du 1er étage, dirait : "j'ai eu bien raison de ne pas écouter les prophètes de malheur qui me disaient de ne pas sauter, vous voyez, j'ai sauté, et non seulement je ne suis pas mort, mais en plus j'ai acquis une vitesse et un vent dans les cheveux que je n'avais pas avant, donc j'ai eu raison de le faire". Que penserions-nous de quelqu'un qui tiendrait un tel raisonnement ? »

 

Exactement comme les porcs !

L’humanité s’est jeté dans le vide, elle court à la catastrophe et se dit « jusqu’ici tout va bien ». Lamentable.

Vous êtes en réalité encore plus stupides (et bien plus nuisibles !) que des porcs. Vous ne savez même pas faire la différence douleur/pas douleur (quand j’y pense, je n’arrive pas à y croire).

La logique élémentaire nous dit qu’un corps frappé soit PRODUIT soit NE PRODUIT PAS de douleur (faire les deux en même temps est impossible). C’est facile à comprendre pourtant (bizarrement, quand je remplace douleur par lumière, vous comprenez aussitôt).

Pourquoi ne comprenez vous pas alors?

C’est un mystère. La seule réponse possible est la suivante : vous êtes possédés.

Vous croyez être libres mais vous ne l’êtes pas. C’est ça le pire. J’espère qu’un jour vous vous rendrez compte à quel point vous êtes des marionnettes du diable. Car toute cette folie ne peut s’expliquer que de cette manière : Satan s’est réellement emparé de l’humanité… de vous !

Il vous a marqué au fer rouge : 

« Et il lui fut donné d'animer l'image de la bête, afin que l'image de la bête parlât, et qu'elle fît que tous ceux qui n'adoreraient pas l'image de la bête fussent tués.

Et elle fit que tous, petits et grands, riches et pauvres, libres et esclaves, reçussent une marque sur leur main droite ou sur leur front, et que personne ne pût acheter ni vendre, sans avoir la marque, le nom de la bête ou le nombre de son nom. C'est ici la sagesse. Que celui qui a de l'intelligence calcule le nombre de la bête. Car c'est un nombre d'homme, et son nombre est 666. »

 

Vous êtes devenus des serviteurs zélés de Satan le diable, c’est plus qu’évident. Et j’ai bien peur que jusqu’à votre mort, vous lui soyez soumis. Pourquoi n’écrivez vous pas une chanson à sa gloire ?

Lâchez-vous ! C’est votre maître, vous l’adorez, alors lâchez vous !

Tiens… j’ai même envie de vous proposer quelques strophes (ça va vous faire plaisir).

 

Oh Satan ! Oh Satan !

On t’aime, on te trouve beau

On te fait tout plein de cadeaux

Des sacrifices humains par millions

Et des ravages et des destructions

 

Oh Lucifer ! Oh Lucifer !

Prince des ténèbres, nous t’adorons

Avec horreur la lumière nous fuyons

Dès que l’on essaie de nous éveiller

Vite nous allons nous cacher !

 

Oh Belzébuth ! Oh Belzébuth !

Celui qui à ton autorité résiste

Qui ose même nous dire que Dieu existe

Avec rage nous le tuerons et en rond

Sur son cadavre nous danserons

 

Oh Satan ! Oh Satan !

Vive le mensonge, vive le mensonge

Car ton règne indéfiniment il prolonge

Six cent soixante six, c’est ta marque

Et pour nous c’est toi le vrai monarque !

 

Oh Lucifer ! Oh Lucifer !

Oui cher maître nous saccagerons tout, nous ne laisserons rien,

Et ensuite, comme tu nous l’as demandé

Nous nous ferons tous exploser

Ah si seulement nous pouvions détruire l’univers !!

Dieu pour le coup serait vraiment vert !

 

 

Allez y, chantez ! (je sais que vous en avez envie).

Chantez avant que la roue tourne… (Cliquer sur « 2005-2050 : Dieu est à l’heure »…).

 


2005-2050.

 

 

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