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On me dit que je critique beaucoup sans rien proposer. Or la critique est facile, c’est bien connu. Je vais donc essayer de faire des propositions même si je ne suis pas en campagne électorale. Tout d’abord j’aimerais que l’on supprime tous les cultes inutiles et idolâtres, c'est-à-dire la prière, la messe, la Pâques , la croix… (il y a beaucoup d’exemples). Il faudrait aussi arrêter d’adorer le dieu nation ainsi que le gourou-président à sa tête. On pourrait ainsi supprimer l’armée. Que feraient les gens alors ? Sans morceau de bois à adorer, sans leader à élire, ils seraient perdus me direz-vous.

Non parce qu’ils sauraient qu’il faut « aimer Dieu avec l’esprit et la vérité » c'est-à-dire comprendre le monde dans lequel nous vivons (sans s’appuyer forcément sur un texte sacré mais en respectant avant tout l’idée de la vérité), trouver les réponses les plus adéquates aux problèmes que rencontre les autres…. Déjà, ne pas chercher à avoir de chef pour être responsable à notre place (ni pour penser à notre place) c’est déjà un progrès. En plus éviter l’idolâtrie (au sens large), c’est aussi un grand progrès (et ce sera difficile vu la propension de l’être humain à se dénicher une « idole »). Bon, c’est bien joli tout ça, mais concrètement ça correspond à quoi ?

Il faudrait être fou pour ne pas être d’accord avec moi. Tout se dégrade : l’environnement (de moins en moins de poissons dans les océans, l’effet de serre, la désertification, la disparition des espèces, etc…), la situation géopolitique (conflit des civilisations, menace nucléaire, surpopulation), la pauvreté qui augmente (la faim progresse – ce qui quand même un comble – les pauvres sont de plus en plus pauvres)…

Depuis à peu près 20 ans que j’ai un œil sur la conjoncture mondiale, j’ai l’impression que plus il y a de « gens de bonne volonté » (des hypocrites en fait) aux postes à responsabilité, plus c’est grave… « Ils crieront paix et sécurité, et c’est alors qu’une ruine soudaine s’abattra sur eux »… Vous ne pourrez pas dire que vous n’avez pas été prévenu.

L'illustration d'avant.