Les clichés à deux balles.
Animer ce blog m'a obligé à lire énormément de bêtises, c'est clair.
Aujourd'hui je vais plus spécifiquement concentrer mon attaque sur deux d'entre elles particulièrement débiles, et qui sont :
« Ce qui est sûr, c'est qu'on va tous mourir un jour ».
ET
« Dieu, de toute façon, c'est de la croyance, on ne pourra jamais prouver qu'il existe ou qu'il n'existe pas ».
Le pire c'est de se rendre compte que quand le crétin de base dit ça, il est persuadé de dire quelque chose de profond... Ah la misère !!
Misère de misère !!!
D'abord, la logique élémentaire nous dit qu'on ne peut pas être sûr de grand chose sur l'avenir. Et si demain on trouvait un remède à la vieillesse ? C'est envisageable, beaucoup en parlent. Donc il n'est absolument pas sûr du tout que TOUS les corps vont cesser de fonctionner un jour ou l'autre. Celui qui dit ça ne peut être qu'un bas de plafond qui croit que la science a déjà tout découvert alors qu'elle n'en est qu'à ses débuts.
Et même si tous les corps étaient destinés à retourner à la poussière, cela ne signifierait pas forcément la mort du « moi ». En effet, nous savons maintenant que le fonctionnement du corps ne suffit pas à la production de la conscience. Autrement dit, nous ne sommes pas qu'un corps en vie. Quand notre corps disparaît, une partie de ce que nous sommes survit donc. Ainsi, dire que nous sommes complètement morts est, en toute rigueur, faux.
Bref ce premier cliché est idiot (et de un).
Le deuxième, pourtant très répandu, l'est encore plus car n'oublions pas que j'ai brillamment démontré que l'insuffisance du corps est encore plus évidente et encore plus certaine que l'existence du Soleil. Or l'insuffisance du corps mène directement à Dieu. Il est particulièrement absurde de dire que la PREMIÈRE CERTITUDE au monde est... une croyance !! C'est le comble de la stupidité.
Voilà, c'était ma modeste contribution à la lutte contre les clichés à deux balles. Encore une pauvre petite goutte d'intelligence qui se perdra dans l'océan de connerie qu'est l'humanité.
Ah la la la la...
Mes salutations distinguées.
Longue vie aux mitenistes.