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archives 2012-2014

Plus précieuse que tout : la conscience.

Publié le par Miteny

Dans cet article, j'avais présenté le plan de cette petite série sur Dieu dont voici l'épisode précédent. Aujourd'hui, j'ai l'honneur de vous présenter le premier volet de la troisième partie, consacrée à la conscience.

La conscience de soi est un phénomène extraordinaire, nous sommes obligés de le reconnaître. J'en avais déjà parlé dans cet article, mais je pense qu'il n'est pas inutile d'insister, car vous avez du mal à vous rendre compte que toute entité limitée par l'espace ne peut pas être capable d'être la source de la moindre conscience de soi.

Cela peut paraître étonnant, je le concède, mais c'est bien la formidable vérité que nous constatons tous : de quoi remettre en cause de nombreux modèles trop vite établis...

Mais pourquoi me demanderez-vous sans doute encore et encore... Pourquoi est-ce impossible ?

Et bien parce que tout ce qui est limité dans l'espace peut être reproductible, c'est à dire mis en plusieurs exemplaires dans ce même espace. Si une chose limitée par l'espace était capable de produire de la douleur ou du plaisir par exemple, alors pourraient exister en même temps une sensation douloureuse et une sensation de plaisir dans la même réalité. Nous comprenons facilement pourquoi c'est absurde.

En effet, si on admet tout à fait qu'il puisse y avoir deux lumières, deux sons, deux objets dans une même réalité, dans un même espace, on ne peut par contre pas imaginer un instant qu'il y ait deux sensations produites simultanément, c'est à dire ressenties en même temps !!

Vous vous imaginez vous, en train de ressentir une douleur atroce et un plaisir intense en même temps ? Non, bien sûr, c'est idiot.

C'est pourtant ce qu'impliquerait la très absurde suffisance du corps ou de n'importe quelle entité limitée dans l'espace : on a beau tourner et retourner le problème dans tous les sens, le corps humain, malgré sa complexité et son très grand niveau de sophistication, ne peut en aucun cas être en mesure d'être la cause unique d'un quale (sensation, pensée, état mental). C'est une grande évidence.

Même une technologie très, mais alors très avancée, ne pourrait pas fabriquer une machine capable de reproduire la conscience de soi.Même si l'engin avait la taille du système solaire, même si l'engin était 100 fois plus complexe que le corps humain, il ne pourrait pas. Parce que c'est tout simplement structurellement complètement impossible !

Attention, je ne parle pas de fabriquer un robot dont les escrocs vous diraient qu'il ressent de la douleur simplement parce qu'ils ont installé un haut-parleur qui fait « aie » quand vous le frappez !

Non, je ne parle pas de ce genre de gadget pour débiles, mais bien de recréer artificiellement en dehors du corps d'une personne, c'est à dire au niveau de la machine fabriquée, la douleur qu'elle ressent par exemple lorsqu'elle se cogne. Autrement dit, il faudrait que cette personne ait mal au niveau de la machine !! Et bien ça, c'est impossible et totalement non envisageable, vous le comprendrez facilement.

Est-ce que vous vous rendez compte une seule seconde à quel point c'est un résultat fantastique ???

Voilà une belle et grande évidence qui pose néanmoins de gros problèmes aux théoriciens, nous allons le voir. Surtout que dans ce domaine, comme théoricien compétent, il y a surtout... moi. En effet, nous n'avons toujours pas répondu à la question : comment diable peut-on fabriquer de la conscience de soi ?

La question devient vraiment passionnante lorsqu'on se rend compte qu'il nous est impossible d'imaginer une entité matérielle capable de la reproduire. Plus que le corps, c'est n'importe quelle sorte de matière qui ne suffit pas.

Il faut donc autre chose, je l'ai répété assez souvent. J'ai régulièrement appelé cette autre chose le lien métaphysique, parfois la spiricité, la force, la FOD ou tout simplement « autre chose ». Nous, pauvres petits êtres humains, seront toujours incapables de reproduire artificiellement ce lien métaphysique, je viens d'expliquer pourquoi.

Dans un de mes articles précédents, j'avais évoqué l'hypothèse d'un certain philosophe qui supposait que notre monde pourrait être le jouet d'une civilisation très avancée, donc capable de reproduire ''informatiquement'' de la conscience puisque nous sommes des créatures conscientes. Or nous venons de dire que c'était impossible.

L'hypothèse est donc fausse et si notre monde est une sorte de simulation informatique, seul Dieu peut en être l'auteur...

SEUL DIEU PEUT EN ÊTRE L'AUTEUR !!

Je répète l'extrait que j'avais déjà cité :

« La réflexion de Bostrom présente un avantage, si l'on peut dire : si nous croyons que nous sommes des êtres simulés (à l'initiative d'êtres disposant de la technologie nécessaire), alors Dieu existe - c'est notre simulateur - et la vie après la mort aussi - une simple commande du logiciel. »

On peut même aller un peu plus loin : il est sans doute impossible de détecter matériellement ce lien métaphysique. Car si on pouvait le détecter dans l'espace, il serait limité par lui, c'est à dire localisable. Et la conscience pourrait être fabriquée par une entité limitée par l'espace. Ce qui est impossible, nous venons de le voir. En fait, jamais on ne pourra montrer physiquement la trace du lien métaphysique, cela contredirait la démonstration de l'insuffisance du corps !

Ne trouvez-vous pas cela très étonnant ? Voilà donc quelque chose de fondamentale car absolument nécessaire à la conscience de soi mais de totalement indétectable par des instruments de mesure. Quelle est donc cette « chose », cette « force », ce lien métaphysique ??

Dans cet article de 2010 intitulé Autres considérations sur la nature de Dieu, j'avais introduit un peu vite le concept de spiricité, par analogie avec l'électricité. Cela était par trop naïf. Mais aujourd'hui, en 2012, que pouvons-nous dire à ce sujet ?

La suite au prochain épisode.

 

Insuffisamment vôtre.

 

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Cet algorithme génétique si formidable !

Publié le par Miteny

Comme vous le verrez en annexe de ce livre, je suis très intéressé par l'histoire de l'évolution. Cela peut paraître paradoxal quand on s'appelle « dieuexiste.com », mais pour moi, ça ne l'est pas.

En effet, comme je l'avais expliqué dans cet article du 18 juillet 2011, l'algorithme génétique qu'est l'évolution de la vie est quelque chose de véritablement fascinant. Un premier extrait de ma prose de l'année dernière si vous le permettez :

« Dieu a employé une des méthodes les plus efficaces pour résoudre un problème, très régulièrement utilisée en informatique, à savoir... l'algorithme génétique !! L’évolution, désormais acceptée et reconnue par la communauté scientifique, est en fait un formidable algorithme génétique mis en place par Dieu. »

On ne peut pas nier que cela ait été mise en place par Dieu, mais peut-être pas aussi directement que je l'envisageais à l'époque.

Car si l'on admet que la vie ait pu apparaître spontanément simplement parce que Dieu avait mis en place un univers aux caractéristiques physiques si précisément idéales, on peut éventuellement admettre que cette vie ait pu évoluer sans son aide.

Cet article de futura-sciences montre que de simples organismes cellulaires peuvent dans certaines conditions évoluer vers un être multicellulaire assez rapidement. Autrement dit, il met en évidence de façon indirecte comment notre monde est capable d'abriter des « programmes » intelligents et performants car très souples et formidablement adaptables.

La vie n'est pas inexplicable. On peut comprendre son fonctionnement.

Du coup, on peut se dire que l'algorithme génétique qu'est la vie a pu se créer lui-même dans le sens où l'organisation physique de la matière est si bien conçue que, dans des conditions favorables, elle offre des tas de solutions mathématiques.

Parmi elles, l'algorithme génétique, qui, parce qu'il est le plus performant, a fini par triompher sur tous les autres. Ce qui est surtout génial dans tout ça, c'est, je ne le répéterai jamais assez, l'existence d'un monde avec justement les bonnes caractéristiques physiques pour permettre à des molécules complexes aux propriétés étonnantes d'exister et de s'organiser. J'ai déjà longuement évoqué le sujet dans les articles précédents.

Voilà donc comment parfois j'ai tendance à voir les choses.

Un petit aparté sur Charles Darwin  : vous pensez sûrement qu'en tant que défenseur acharné de l'existence de Dieu, je hais ce savant. Et bien non, je l'admire au contraire. Je le trouve brillant, parce qu'il a su comprendre l'évolution de la vie bien avant que l'on soupçonne l'existence du code génétique. Un génie donc. Une sorte d'Einstein des naturalistes. Je trouve qu'il est injustement méprisé par les croyants, même encore aujourd'hui. En tant que collègue, sincèrement, je compatis. Hourra pour Darwin !!

Mais revenons à nos moutons.

Ainsi, j'ai souvent tendance à penser qu'il n'y a pas eu besoin d'intervention divine au niveau des molécules organiques pour que la vie évolue de façon aussi performante. Mais d'autres fois je suis comme Yves Coppens qui, malgré son long passé d'athée fervent, pense désormais que « le hasard fait trop bien les choses pour être crédible ».

Il s'est aperçu que le taux de mutation augmentait après les grandes périodes d'extinction comme celle qui a fait disparaître les dinosaures, comme si la vie savait qu'il fallait changer quelques paramètres pour adapter « ses » espèces à la situation de crise, et il en a été bouleversé.

D'ailleurs, l'année dernière, rejoignant les hypothèses du célèbre paléontologiste, j'avais écrit : « Autrement dit, il n'est pas absurde d'envisager que Dieu, puisqu'il est partout, puisqu'il est relié au corps humain via le lien métaphysique, s'amuse également à régler en temps réel les paramètres de l'algorithme génétique « évolution de la vie » ».

 

En effet, il faut que je sois cohérent jusqu'au bout. Puisque j'affirme depuis si longtemps, avec autant de force et d'endurance, que la matière vivante humaine est reliée à Dieu via le lien métaphysique pour permettre à la conscience de soi d'exister, il faut que j'accepte l'éventualité que ce lien soit beaucoup plus répandu dans la nature que je ne le pensais initialement.

« Dieu est partout » dit-on souvent. Mais de quelle façon ? Règle-t-il en direct les paramètres du vivant comme semble le penser Yves Coppens ? Son intervention sur le langage qu'est le monde est-elle continue ?
Pour l'instant, sur ce sujet bien précis, force est de constater que j'hésite. Vous aurez néanmoins remarqué que lorsque je suis confronté à des incertitudes, à un manque d'information, à des doutes légitimes, je sais le dire. Contrairement à la plupart des décérébrés dont je suis malheureusement obligé de lire la prose navrante parce qu'ils me la postent en commentaire... Mais passons.

En fait, pour répondre à ces questions, il faut que j'en sache plus sur ce fameux lien métaphysique, il faut que j'examine avec encore plus d'attention l'épineux problème de l'origine de la conscience de soi. C'est justement le sujet des prochains articles !

 

Bien humblement, votre dévoué serviteur miteny.

 

Genèse 2.7 : « Jéhovah forma l'homme de la poussière de la terre, il souffla dans ses narines un souffle de vie et l'homme devint un être vivant. »

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