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archives 2010-2011

Emmanuelle à Londres (Episode 4).

Publié le par Miteny

Envers et contre tout, je continue ma saga du vendredi : je ne suis pas sûr de tenir bien longtemps (est-ce le dernier épisode ?). Je signale également une nouvelle animation, ici : mettre le son à fond.

 

(Episode précédent).

 

Londres, juin 2011.

 

Tous les hommes se retournaient sur Emmanuelle quand elle marchait dans la rue. Elle était si belle qu’elle ne laissait personne indifférente, pas même les femmes, jalouses de sa grâce. Un jour, on l’avait même suppliée d’embrasser la carrière de mannequin mais comme elle était allergique à la cocaïne, elle avait préféré embrasser son petit copain. Quand c’est médical, c’est médical !

Elle arriva la première dans le fameux pub Windmill. Elle s’installa à une table bien en vue de l’entrée : elle attendait quelqu’un. Elle était quelque peu gênée car beaucoup de paires d’yeux étaient braqués sur son corps magnifique. Il faut dire qu’elle s’était habillée de façon très chic : robe Yves Saint Laurent, chaussures à trois cent Euros, lunettes excentriques, sac Pierre Cardin. Elle n’avait pas lésiné sur les moyens.

Au bout de cinq minutes, un homme de taille moyenne portant un jean noir et un vieux pull blanc parsemé de quelques taches de ciment entra. Emmanuelle se leva quand elle reconnut celui qu’elle espérait, à savoir Bob, dit « le moine » à cause de la tonsure qu’il avait depuis sa prime jeunesse. Elle alla à sa rencontre et le salua.

« Bob ? Bonjour, c’est moi, Emmanuelle ! ».

Bob dit le moine se mit à rougir. Heureusement, ça ne se voyait pas trop car, comme à son habitude, il portait une barbe fournie légèrement plus claire que les quelques cheveux qui lui restaient.

« Ah ! C'est-à-dire… Manu ? La fille de Robert ? » répondit l’homme, interloqué.

« Oui, c’est ça ! C’est comme ça qu’on m’appelait quand j’étais petite.. hi hi hi ! On va s’asseoir ? Je t’ai commandé un lait fraise » précisa la belle tout en indiquant sa table. Bob fut tout bouleversifié de constater qu’elle se souvenait de sa boisson favorite. Il s’assit en face d’elle, tout en évitant de la regarder dans les yeux car il était très intimidé par la jeunesse et la beauté sauvage de cette métisse américano-somalienne. Néanmoins, il balbutia quelques mots.

« Alors, ça va ? »

 

A ces mots, la jeune femme ne put retenir une larme et reprit un peu du thé qu’elle avait commandé. Bob s’en aperçut et se mit rapidement en quête d’un mouchoir en papier (il n’en avait jamais sur lui, écologie oblige). Puis il s’enquit de l’état de celle qu’il avait involontairement blessé.

« Qu’est ce qui t’arrives ? »

« Oh ! J’ai un problème. Je n’ai plus aucune nouvelle de mon père depuis une semaine… Il ne répond plus. Pourtant il m’avait dit qu’il allait à Venise avec Rony. Je ne sais pas ce qui se passe. Je n’arrive plus à les joindre !! »

Elle éclata en sanglots. Bob sentit l’émotion lui serrer la gorge. Il avait fait les quatre cent coups avec Glandon : ensemble, poursuivis par les sbires de Ceausescu, ils avaient été hébergé par des chiens errants dans les Carpates, ils avaient franchi la frontière polono-biélorusse de nuit en pleine guerre froide, ils avaient résisté aux terroristes hongrois dans les bas fonds de Budapest, ils avaient survécu au loup des Alpes !

Tant de souvenirs émouvants, d’aventures exaltantes. Il ne supportait pas l’idée que son compère pût souffrir. Le fait qu’il soit avec Rony ne le rassurait pas, bien au contraire.

Entre deux pleurs, Emmanuelle eut un petit sourire de sympathie en constatant l’excentricité de l’accoutrement de celui qui sera toujours pour elle l’oncle Bob.

« Mais qu’est ce que c’est que ce pull ? » demanda-t-elle ironiquement.

« C’est mon pull fétiche. J’y tiens beaucoup surtout depuis que ton père y a laissé des traces de ciment indélébiles du temps où il se faisait exploiter par un entrepreneur cauchois sans scrupules. Tu te rappelles ? »

Emmanuelle se remit à geindre. Elle était si inquiète pour son pauvre papa qui peut-être gisait quelque part, blessé, sans défenses.

« Tu vas faire quelque chose, dis ! Dis-moi que tu vas faire quelque chose ! » supplia-t-elle en prenant le bras de l’homme aux temps grisonnantes qui se retrouva désarmé face à tant de détresse.

Pourtant c’était un dur. Son vrai métier était agent secret. En ce moment, il infiltrait la fonction publique française et notamment les rouages du système Sarkozy. Mais ce n’était pas là son coup d’essai, loin de là.

Birmanie, Syrie, Niger, Ouzbekistan, Corse, Norvège, Lot... On ne pouvait plus compter le nombre des missions qu’il avait mené à bien. Ils connaissaient toutes les techniques de combat au corps à corps. Il avait pratiqué tous les sports, de la lutte gréco-romaine au ski acrobatique, en passant par le badminton, le tennis-ballon et la planche à voile.

Il connaissait même quelques mots de mordve et de kalmouk, au cas où…

« Je te promets que je ferai tout pour le retrouver ! » s’exclama-t-il brusquement. Puis il prit la main de la jeune demoiselle, pour la rassurer.

Ils se séparèrent après s’être vigoureusement enlacé, comme s’il s’agissait de se promettre l’un l’autre d’être fort, quoiqu’il ait pu arriver au pauvre Glandon. Puis Bob banda tous ses puissants muscles avant de s’élancer vers de nouvelles aventures.

 

A SUIVRE (peut-être)….

Publié dans Archives 2010-2011

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La machine à fabriquer de la douleur.

Publié le par Miteny

Nouvelle tentative de communication avec cette forme de vie primitive qu’on appelle l’humanité.

Supposons que l’on puisse un jour concevoir une machine capable de fabriquer de la douleur. Ça devrait être possible non ? (en théorie cette machine existe déjà puisque c’est le cerveau mais j’essaie de prendre des images, de faire des métaphores, parce qu’il y a vraiment des débiles très, mais très profonds qui passent sur ce blog… comme Stéphane par exemple).
Qu’est ce qui se passe quand on met en marche cette machine. Appuyez sur le bouton bleu.  

 

 

 

La machine fait ce pour quoi elle a été conçue, elle produit de la douleur (là JE SAIS que certains sont d’ores et déjà dépassés par le niveau d’abstraction… Stéphane vient d’exploser son unique neurone).
Elle produit de la douleur, donc de la douleur est produite ! (signes d’AVC chez Stéphane !)

De la douleur est produite donc de la douleur est réellement produite ! (Stéphane est inconscient ! Que quelqu’un lui fasse du bouche à bouche !)

 

Là vient le plus dur : que signifie « de la douleur est réelle » ?

Je sais que c’est excessivement compliqué à comprendre, c’est pourquoi je préfèrerais vous scier directement le tibia pour que vous saisissiez plus rapidement les nuances de cette assertion ô combien subtile !
Ça veut dire que vous avez mal, bande d’abrutis !!

ON APPUIE SUR « MARCHE » ET TOUT LE MONDE A MAL !!

Voilà ce que ça signifie, bande de vermisseaux dépressifs !

Et DONC c’est débile !! La machine à produire de la douleur ne peut pas exister et même le cerveau n’en est pas une !!

Voilà ce que ça signifie.

 

Nous avons le regret de vous annoncer le décès de Stéphane, qui n’a pas survécu à une tentative de raisonnement logique…

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